Les hôpitaux d'Ile de France bientôt au ralenti. Alors que les taux d'incidence explosent en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, la région approche d'une saturation des places en réanimation. Conséquence : 40% des activités sont déprogrammées dans les hôpitaux et les cliniques, sur ordre des autorités de santé locales.
L'objectif de cette mesure est de diminuer la pression sur la réanimation. Ainsi, déprogrammer 40% des opérations non urgentes devrait permettre de dégager 400 lits supplémentaires. Cela va aussi libérer du personnel : une infirmière en chirurgie orthopédique pourra par exemple aller prêter main forte à ses collègues sous pression en réanimation. Les services de réanimation franciliens sont aujourd'hui occupés à 86%. Un chiffre en forte hausse puisqu'une semaine auparavant, il n'était que de 72%, soit 14 point de moins.
Les déprogrammations vont ainsi donner un peu d'air aux soignants, mais il n'est pas certain que cela soit suffisant car le variant anglais circule très largement en Ile-de-France. Plus contagieux, il représentait 68% des cas positifs la semaine dernière. Selon nos informations, cette part a de nouveau fortement augmenté, pour atteindre jusqu'à 80% des cas détectés dans la région.
Coronavirus - Aux États-Unis, où 90 millions de doses de vaccin ont été administrées, les personnes vaccinées peuvent désormais se réunir sans porter le masque.
Faits divers - Un adolescent est entre la vie et la mort après une nouvelle rixe entre bandes rivales, survenue lundi 8 mars à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.
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