Malgré deux années de confinement et d'isolement strict des malades, les règles autour de l'épidémie de la Covid-19 ont été finalement remaniées à l'approche de la présidentielle. Les personnes testées positives pourront se rendre dans leur bureau de vote où aucun test ne sera exigé.
Le porte parole du gouvernement, Gabriel Attal, appelle au bon sens de chacun les 10 et 24 avril prochains : "Pour des personnes qui seraient contaminées par la Covid-19 dans les jours précédents le vote, elles pourront aller voter mais nous leur recommandons de porter un masque. C'est un appel à la responsabilité individuelle puisqu'il n'y aura pas de passe sanitaire et de passe vaccinal ou de test exigé".
D'un point de vue épidémiologique, cette décision comporte néanmoins certains risques selon Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Tenon : "L'infectiologue a une autre vision. On est quand même censés protéger les personnes et quand on est à ce niveau là de laisser circuler le virus, c'est un choix qu'ont fait plusieurs pays, dont la France, cela ne me choque pas tant que ça".
"Entre deux tours électoraux, cela fait beaucoup de monde et si on est dans une incidence de circulation virale très intense, à plus de 1.000 pour 100.000 habitants. Donc ça veut dire qu'entre deux tours électoraux, il y a plus d'un million de personnes", souligne Gilles Pialoux. "Mais je comprends bien qu'on ne peut pas empêcher (le vote) et qu'il n'y a pas les moyens structurels", ajoute-t-il.
Politique - Les ministres Amélie de Montchalin (Fonction publique) et Olivier Dussopt (Budget), vont se muer en pompiers de service ce mercredi 30 mars pour éteindre le début d’incendie autour du scandale McKinsey. Initialement prévue jeudi matin à 9h, la conférence de presse organisée à Bercy a finalement été avancée ce jour à 19h.
Guerre en Ukraine - La ville de Tchernihiv, dans le nord du pays, a été bombardée toute la nuit, a annoncé mercredi le gouverneur régional, malgré l’annonce la veille par Moscou d’une réduction de son activité militaire dans cette zone. Après Marioupol, Tchernihiv est la ville la plus durement frappée par les bombardements russes depuis le début de l'invasion russe.
Justice - Le 102e jour du procès des attentats du 13 novembre était l'un des plus attendus puisque Salah Abdeslam devait être interrogé sur cette nuit de terreur. Face à une avocate de parties civiles, l’accusé s’est un peu livré et a réaffirmé qu’il avait "renoncé" à enclencher sa ceinture. "Pas par peur, pas par lâcheté, mais je ne voulais pas", a-t-il déclaré.
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