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Le ministre de la Santé François Braun réservé sur "l'aide active à mourir"

Ce samedi 8 avril, le ministre de la Santé François Braun s'est montré quelque peu réservé en évoquant une loi sur "l'aide active à mourir".

François Braun, le ministre de la Santé, le 26 octobre 2022
Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP
Julien Ricotta & AFP
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Le ministre de la Santé était sur la réserve, ce samedi 8 avril, à propos d'une loi sur "l'aide à active à mourir", recommandée par la Convention sur la fin de vie. La raison ? Dans un entretien accordé au MondeFrançois Braun a estimé que la priorité devra aller "au renforcement de l'existant". "Le débat sur l'aide active à mourir est encore ouvert. Un texte de loi allant en ce sens changerait profondément notre société et notre rapport à la mort", a estimé le ministre, qui s'exprimait pour la première fois sur le sujet dans Le Monde.

"Si la société devait avancer dans le sens d'une aide active à mourir, ce ne pourrait être que dans des cas très précis et qui devraient être rigoureusement encadrés", juge-t-il, alors qu'Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi sur la fin de vie "d'ici la fin de l'été".

La Convention sur la fin de vie, composée de 184 citoyens qui viennent de débattre pendant trois mois de cette délicate problématique, a répondu "oui" aux trois quarts à la mise en place une aide "active à mourir". Concrètement, cela englobe le suicide assisté et l'euthanasie, assortis toutefois d'importantes restrictions, comme l'ont fait savoir les membres de la Convention.

François Braun, partisan de soins palliatifs améliorés

La législation actuelle, fixée par la loi Claeys-Leonetti de 2016, permet aux soignants de mettre sous sédation irréversible des patients proches de la mort, dont les souffrances sont intolérables. Mais elle ne va pas jusqu'à autoriser une assistance au suicide (le patient s'administre lui-même le produit létal) ou l'euthanasie (un soignant l'injecte). Selon François Braun, même en modifiant la loi, "on ne répondra jamais à toutes les situations". C'est "à chaque fois la fin d'une vie et chaque situation est différente".

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Le ministre soutient en revanche l'amélioration des soins palliatifs : "Par une plus grande appropriation des directives anticipées, par des professionnels de santé mieux formés, par un meilleur recours à la sédation profonde et continue jusqu'au décès : ce sont des outils que nous renforcerons en soutenant les soins palliatifs", promet-il. François Braun se dit par ailleurs "persuadé que si nous y arrivons, il y aura alors beaucoup moins de demandes d'aide à mourir".

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