L’hiver vient. Et avec lui la baisse des températures, ainsi
qu’un soleil de moins en moins présent. Un phénomène qui peut jouer sur notre
humeur. Mais contre le risque de dépression saisonnière, la luminothérapie peut
s’avérer utile.
"J’en reviens conquis, enfin un produit qui tient ses
promesses", juge Patrice Romedenne, qui a essayé une lampe de
luminothérapie pendant plusieurs jours. Selon lui, cette dernière a deux
bénéfices principaux : d’abord, elle inhibe la sécrétion de mélatonine, l’hormone
du sommeil. Ensuite, elle stimule la sécrétion de sérotonine, un neurotransmetteur
qui régule l’humeur.
Il est possible de l’utiliser n’importe où du moment que l’on
se trouve en intérieur. Il est préférable de s’en servir en début de journée :
"moins il y a de temps entre le réveil et l’utilisation de la lampe est
faible, mieux c’est", affirme Patrice Romedenne. En effet, il n’est pas
conseillé de prendre un bain de lumière en fin de journée, avant d’aller se
coucher.
Il suffit de poser la lamper en face de soi, entre 40
centimètres et 1 mètre. Une fois allumée, on peut faire ce que l’on veut.
"L’idée c’est que la rétine fasse le plein de lumière, c’est cela qui va
améliorer votre moral", explique Patrice Romedenne. Il n’est pas
nécessaire de fixer la source lumineuse avec les yeux.
Le principal critère est le nombre de lux, l’unité de mesure
de l’intensité lumineuse. On peut choisir des lampes à 5.000 lux, ou 10.000
lux. L’avantage de la seconde est que l’on peut se contenter de 30 minutes d’exposition,
contre 1 heure pour la première. Si on est loin des 30.000 ou 40.000 lux que procure
la lumière du jour, "c’est toujours mieux que les 1.000 ou 1.500 lux des
lumières artificielles", estime Patrice Romedenne.
Les premiers prix sont autour de 80 euros et peuvent monter
jusqu’à 300 euros. Le design, la marque, les options, peuvent faire évoluer le
prix à la hausse. Si on envisage d’en utiliser une, il est cependant utile d’en
parler à son médecin, afin d’être sûr qu’il n’y a pas de contre-indication.