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La lampe de luminothérapie, un outil contre la dépression saisonnière ?

Avec la baisse des températures, le mauvais temps, la faible luminosité, le moral peut diminuer. Mais la luminothérapie peut permettre d’y remédier.

Une femme qui se réveille dans son lit.
Une femme qui se réveille dans son lit.
Crédit : Alexandra Gorn / Unsplash
La lampe de luminothérapie, un outil contre la dépression saisonnière ?
00:31:08
Michel Cymes
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L’hiver vient. Et avec lui la baisse des températures, ainsi qu’un soleil de moins en moins présent. Un phénomène qui peut jouer sur notre humeur. Mais contre le risque de dépression saisonnière, la luminothérapie peut s’avérer utile.

"J’en reviens conquis, enfin un produit qui tient ses promesses", juge Patrice Romedenne, qui a essayé une lampe de luminothérapie pendant plusieurs jours. Selon lui, cette dernière a deux bénéfices principaux : d’abord, elle inhibe la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. Ensuite, elle stimule la sécrétion de sérotonine, un neurotransmetteur qui régule l’humeur.


Il est possible de l’utiliser n’importe où du moment que l’on se trouve en intérieur. Il est préférable de s’en servir en début de journée : "moins il y a de temps entre le réveil et l’utilisation de la lampe est faible, mieux c’est", affirme Patrice Romedenne. En effet, il n’est pas conseillé de prendre un bain de lumière en fin de journée, avant d’aller se coucher.

Il suffit de poser la lamper en face de soi, entre 40 centimètres et 1 mètre. Une fois allumée, on peut faire ce que l’on veut. "L’idée c’est que la rétine fasse le plein de lumière, c’est cela qui va améliorer votre moral", explique Patrice Romedenne. Il n’est pas nécessaire de fixer la source lumineuse avec les yeux.

Comment choisir sa lampe ?

Le principal critère est le nombre de lux, l’unité de mesure de l’intensité lumineuse. On peut choisir des lampes à 5.000 lux, ou 10.000 lux. L’avantage de la seconde est que l’on peut se contenter de 30 minutes d’exposition, contre 1 heure pour la première. Si on est loin des 30.000 ou 40.000 lux que procure la lumière du jour, "c’est toujours mieux que les 1.000 ou 1.500 lux des lumières artificielles", estime Patrice Romedenne.

Les premiers prix sont autour de 80 euros et peuvent monter jusqu’à 300 euros. Le design, la marque, les options, peuvent faire évoluer le prix à la hausse. Si on envisage d’en utiliser une, il est cependant utile d’en parler à son médecin, afin d’être sûr qu’il n’y a pas de contre-indication.

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