En 2015, Guillaume Canaud a rencontré Emmanuel, dont la vie était menacée par ce syndrome de Cloves, en plus d'une maladie rénale. En faisant des recherches sur la maladie dont souffre le jeune garçon, le médecin se rend compte que la mutation d'Emmanuel est également présente dans certains cancers : "La mutation que portent les patients avec syndrome de Cloves est retrouvée dans un tiers des cancers du sein et 25 % des cancers du colon."
Guillaume Canaud a donc contacté les laboratoires qui travaillent sur la molécule spéciale pour cette mutation. "C'est un repositionnement de molécule qui avait été développée pour autre chose, mais qui s'adaptait parfaitement dans cette situation".
Grâce à cette molécule, qui était en essai clinique, et que laboratoire a donnée, elle a pu être prescrite à Emmanuel : "On a eu un alignement des planètes", avec le laboratoire et l'agence du médicament, s'est réjoui le néphrologue.
Même si la découverte de ce remède a eu un retentissement mondial, Guillaume Canaud juge, qu'aujourd'hui, une personne sur 20.000 à 30.000 serait porteur du syndrome de Cloves dans le monde.
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