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"Il y a les petits bourgeois mais pas que" : sur RTL, l'addictologue Amine Benyamina affirme que la drogue est "partout", y compris dans les petits villages

Après la mort de Mehdi Kessaci à Marseille, Emmanuel Macron a fustigé "les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants".

Amine Benyamina, psychiatre et addictologue, président de la Fédération française d'addictologie (FFA), le 20 novembre 2025 sur RTL

Crédit : RTL

Drogues : l'addictologue Amine Benyamina est l'invité de Thomas Sotto

00:10:20

Thomas Sotto & Juliette Vignaud

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Emmanuel Macron a fustigé, en Conseil des ministres ce mercredi 19 novembre, "les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants", après la mort de Mehdi Kessaci à Marseille. "On ne peut pas déplorer d'un côté les morts et de l'autre continuer à consommer le soir en rentrant du travail", a dit le chef de l'État selon des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

"C'est vrai et c'est faux à la fois. Il y a les petits bourgeois mais pas que. La drogue est partout", réagit Amine Benyamina, psychiatre et addictologue, président de la Fédération française d'addictologie (FFA), invité de RTL ce jeudi 20 novembre. "Tout le monde est concerné, y compris le petit village où il n'y a peut-être plus la Poste mais le dealer plus présent que les services publics de l'État", alerte-t-il. 

"Les points de deal sont derrière les écrans", souligne-t-il, alors qu'on peut désormais commander et se faire livrer des stupéfiants. "Le phénomène s'est insinué dans toutes les interstices de la société. Le président dit vrai mais le problème est ailleurs."

Des consommateurs qui ne sont pas majeurs

Selon l'addictologue, il y a désormais des consommateurs de cocaïne "qui ne sont pas majeurs", loin de l'image des usagers adultes et bourgeois des années 80. "Ils ont expérimenté un produit qui, dans l'imaginaire de nous tous, concerne des personnes d'âge mûr et bien installées dans la vie. Ce n'est pas le cas", affirme-t-il.

"Le produit ne définit plus la couche sociale. Ce n'est plus un marqueur (...) On consomme pour consommer, on freine puis on accélère", déplore-t-il. Fort de ce constat, Amine Benyamina demande de la "prévention, des moyens et un tissu sanitaire" sur l'ensemble de l'Hexagone.

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