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États-Unis : l'infection d'un gardien de prison remet en question la notion de cas contact

VU DANS LA PRESSE - Un gardien de prison du Vermont a été contaminé à la Covid-19 après des expositions courtes et répétées à des prisonniers malades.

Une prison aux États-Unis (illustration)

Crédit : GEORGE FREY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Nicolas Barreiro

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Jusqu'à présent, il faut passer 15 minutes dans la même salle qu'un individu contaminé pour être défini comme cas contact. L'histoire d'un gardien de prison de 22 ans pourrait faire évoluer cette définition. Il est rentré à plusieurs reprises en contact avec des prisonniers malades mais seulement lors d'interactions très brèves, ce qui l'a tout de même contaminé à la Covid-19.

Le 28 juillet, le gardien est en charge de six détenus, asymptomatiques, en attente du résultat de leurs dépistages. Il reste à peine quelques minutes à leur contact. Le 4 août, les premiers symptômes apparaissent chez le jeune homme, perte du goût, de l'odorat… Il est alors testé positif au coronavirus, comme les six prisonniers. 

Le Centre for Disease Control and Prevention (CDC) se demande alors comment le gardien de prison a pu être infecté. Dans une étude, relayée par Futura Sciences, le CDC analyse les caméras de surveillance de l'établissement afin de voir si l'homme de 22 ans a pu rester au contact d'un prisonnier malade pendant plus de 15 minutes.

Plusieurs contacts de courte durée

L'enquête a alors révélé que le gardien de prison s'est retrouvé en contact rapproché, à moins de deux mètres, avec des prisonniers à 22 reprises lors de son tour de garde. Des contacts nombreux, mais courts, qui n'excèdent pas la minute. Au total ses interactions ont duré environ 17 minutes. 

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Le gardien était constamment équipé d'un masque, comme les prisonniers dans la majorité des cas. Il portait même des lunettes, une surblouse et des gants. En revanche, dans la cour, les prisonniers ne portaient pas forcément de masque, ce qui augmente la probabilité de contaminer autrui. 

Si cette enquête démontre que l'équipement de protection n'est pas nécessairement fiable à 100%, elle démontre surtout que des contacts brefs mais répétés favorisent aussi la contamination. Ainsi, la définition de cas contact, selon laquelle il faut passer 15 minutes consécutives près d'un malade pour attraper le virus, est à revoir selon le CDC.

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