La dysménorrhée, un mot bien compliqué pour un mal commun : les règles douloureuses. S'il (nous) a été imposé qu'avoir mal tous les mois était normal, il n'en est rien. "La normalité, c'est de ne pas souffrir de ses règles", rappelle le Docteur Erik Petit, fondateur et responsable du centre de l'endométriose de l'hôpital Saint-Joseph, à Paris. Il y a plusieurs degrés de douleur, qui correspondent à plusieurs grades de dysménorrhée. L'important est de ne pas banaliser ce symptôme, qui peut être le premier signal d'alerte d'une maladie plus grave, et notamment de l'endométriose, pathologie chronique liée aux règles et qui peut, si elle n'est pas soignée, impacter la fertilité.
En France, entre 50 et 91% des femmes souffriraient de dysménorrhée selon le site de l'Association française de lutte contre l'endométriose. Si ces douleurs sont souvent bénignes, en parler permet un éventuel dépistage de l'endométriose plus rapide. La dysménorrhée est un déséquilibre hormonal, qui perturbe les contractions utérines. Les règles douloureuses, si elles entraînent un handicap qui perturbe la vie sociale ou professionnelle d'une femme, sont une alerte à ne pas négliger.
Si les dysménorrhées ne sont pas un danger pour la santé, elles peuvent toutefois impacter violemment le quotidien. Les femmes atteintes peuvent en effet être en proie à des nausées, des vertiges, des diarrhées ou des maux de têtes.
Le déséquilibre hormonal de la dysménorrhée, s'il est handicapant, doit être rééquilibré. "On ne guérit pas ce symptôme, on arrange", explique à Girls Isabelle Uzan, spécialiste de l'imagerie de la femme à Paris. Pour se faire, plusieurs solutions existent. La façon la plus simple de couper court aux douleurs menstruelles, c'est de supprimer les règles. C'est effectivement l'une des solutions la plus radicale, mais aussi la plus efficace. La pilule en continu par exemple, réduit ou arrête le flux menstruel.
Pas de règles, pas de contractions utérines, donc pas de douleur. La pose d'un stérilet qui, en diffusant des hormones (progestérone), compense également le problème hormonal des dysménorrhées. Sous cette forme, ce moyen de contraception était surtout posé à des femmes de plus de 40 ans, mais cette solution est désormais envisagée pour les jeunes femmes. Enfin, des comprimés de progestérone peuvent également être la solution aux règles douloureuses.
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