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Don de sperme : Michel Cymes vous dit tout

C'est un sujet dont on parle peu et pourtant, le don de sperme est un acte généreux et utile, qui profite aux couples qui ne peuvent pas avoir d'enfants.

Don de sperme
Don de sperme
Michel Cymes vous dit tout sur le don de sperme
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Michel Cymes - édité par Léa Stassinet

Le don de sperme peut bénéficier aux couples qui ne peuvent pas avoir d'enfants pour deux raisons : soit parce que la tentative de fécondation in vitro a échoué, soit parce que l’homme souffre d’azoospermie, c’est-à-dire que son sperme ne contient pas de spermatozoïdes. 

En France, on manque de donneurs et le sujet est peu évoqué. Les chiffres dont je dispose datent de 2015 mais ça n’a pas beaucoup évolué : 255 donneurs pour 3.000 couples en attente. Alors bien sûr, un même donneur peut être impliqué dans 10 naissances d’enfants (ça, c’est un des acquis de la loi Bioéthique de 2004 puisqu'avant cette date, c’était 5 enfants maximum pour 1 donneur) mais le nombre de donneurs demeure insuffisant.  


Concrètement, pour donner son sperme, il faut être âgé de 18 à 44 ans. Et cela doit se faire en toute philanthropie puisque c’est gratuit. L’anonymat est garanti, pour le donneur comme pour le receveur. 

Des conditions requises

La marche à suivre est simple : tout se passe à l’hôpital, au sein du CECOS, acronyme du Centre d’Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme. Le donneur potentiel s’entretient d'abord avec l’équipe médicale. Puis il prend connaissance de tout un tas d’aspects juridiques et médicaux liés au don et des conditions dans lesquelles cela peut se faire. Car pour pouvoir donner son sperme, il ne suffit pas de remplir un flacon. Il faut aussi remplir certaines conditions.

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Il y a en effet quelques examens évidents à réaliser, une recherche d’infections éventuelles telles que la syphilis, l’hépatite B ou C, le sida est également effectuée. On regarde ses antécédents médicaux, on enquête aussi sur l’arbre généalogique du donneur potentiel, histoire de vérifier qu’il n’appartient pas à une famille "à risque" où l’on se transmet des maladies héréditaires. Par ailleurs, le candidat au don devra se rendre à l’entretien préalable en compagnie de la personne avec laquelle il vit en couple.

Le donneur peut revenir sur sa décision

La loi distingue 2 types de donneurs : celui ayant déjà un ou plusieurs enfants et celui qui n'en a pas. Le candidat au don qui n’a pas d’enfant doit savoir qu’il devra se soumettre à un ou plusieurs entretiens avec un psychiatre ou un psychologue. Ce n’est qu’au terme de toutes ces étapes que le donneur, qu’il soit père ou pas, pourra donner son consentement auquel devra s’ajouter celui de la personne qui partage sa vie, s’il vit en couple.

Un consentement qui n'est pas définitif. Tant que le sperme donné n’a pas été utilisé au profit d’un couple receveur, on peut revenir sur son consentement, il suffit de le signaler. Et vos spermatozoïdes congelés qui attendaient gentiment dans un labo en vue d’une assistance à la procréation seront retirés de la circulation.

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