Dépistage du cancer : quand doit-on faire un diagnostic ?

Comme chaque année, le 4 février marque la journée mondiale de lutte contre les cancers. Des dépistages sont organisés pour trois types de cancers : sein, col de l’utérus et colorectal.

Illustration du symbole de la lutte contre le cancer du sein qui reste à ce jour le cancer féminin le plus diagnostiqué au monde.

Crédit : Pixabay

LA ROUTINE DE LA SEMAINE - Dépistage cancer du sein : vers qui se tourner ?

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Près de 4 millions de Français vivent avec un cancer. Aujourd'hui, le cancer fait partie du quotidien de nombreux Français. Il est la première cause de décès chez les hommes et la deuxième chez les femmes, selon l'ARS. En particulier, les cancers du sein, de la prostate, du colon et du poumon sont responsables de la majorité des cas. "Dans la famille, s'il y a eu des cancers du sein, on est un peu plus vigilant. On n'hésite pas à faire de l'auto-palpation, à consulter une sage-femme ou un gynécologue", déclare Jimmy Mohamed.

L'important est donc tenu de se sentir informé et d'agir si l'on se trouve dans un groupe à haut risque. Il est important de faire le suivi, même avant l'âge recommandé de 50 ans, si l'on détecte quoi que ce soit d'anormal. "Le dépistage du cancer colorectal marche, mais le taux de participation est seulement de 35 %", déplore Jimmy Mohamed, en soulignant le besoin de conscientiser davantage les gens sur l'importance du dépistage précoce. L'objectif est de fixer à 65 % la participation, "c'est 6.000 cas de cancer en moins et 5.000 personnes qui ne vont pas mourir de ce cancer", a-t-il ajouté.

Jimmy Mohamed souligne qu'il est crucial de répondre aux recommandations et de ne pas ignorer les tests de dépistage. "N'attendez pas d'avoir des symptômes pour prendre soin de votre santé", conseille-t-il.

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