Ce mercredi 20 janvier, je vais m'attarder sur le gel hydroalcoolique. Tout le monde ne l’utilise pas comme il faut. C’est incontestablement l’un des produits stars de l’année écoulée et sans doute de l’année qui se profile, voire des années à venir. Après tout, si sa consommation se généralise par la magie contrainte de la pandémie, ça ne fera de mal à personne, à part aux virus et aux bactéries, ce qui arrangera tout le monde.
Une fois qu’on a dit ça, il n’est pas interdit de revenir sur le mode d’emploi de ce produit miracle qui, s’il est mal utilisé, n’a plus rien de miraculeux.
Évidemment, ça n'a pas l'air très compliqué en théorie : on en verse dans la paume d’une main, ensuite on se frotte les deux mains et on est propre. En pratique, je me permettrai de revenir sur quelques aspects de cet art si particulier de la désinfection au gel. Pour commencer, parlons quantité. Si vous disposez d’un flacon avec une pompe pré-dosée, laissez faire la technique.
Si ce n’est pas le cas, ne vous contentez pas d’une noisette de gel comme j’ai pu le voir. Soyez généreux ! Remplissez bien le creux de votre main. Le gel, il vaut mieux en mettre trop que pas assez.
Ensuite, parlons gestuelle. Il faut étaler le gel. Ce n’est qu’après qu’on se frotte les mains paume contre paume, puis dos de la main contre dos de la main, et on n’oublie ni les espaces entre les doigts qui sont de bons refuges pour les microbes, ni les poignets, ni le bout de chaque doigt, ni le pouce qui, à bien y regarder, est souvent le grand oublié de l’affaire. Total des totaux montre en main : si le fait de vous frictionner avec du gel vous demande moins d’une trentaine de secondes, c’est que vous avez bâclé la cérémonie…
De même, tous les gels ne se valent pas. Le gel, c’est un petit peu comme les préservatifs : demain, on vous en proposera à la fraise, à la mangue ou à la goyave. Mon conseil : restons simple ! Et la simplicité, elle s’évalue à la lecture des ingrédients. Plus ils sont nombreux, plus le produit est complexe. Et plus le produit est complexe, moins il est bon pour la peau et son efficacité sujette à caution.
Un impératif à ne pas perdre de vue : il faut que votre gel contienne au minimum 80% d’éthanol. En-dessous de 80%, vous risquez d’acheter de la poudre de Perlimpimpin. Et puis dans la série "mieux vaut le savoir avant que le découvrir après", j’ai encore deux ou trois choses à vous dire.
Je ne mets pas de gel sur des mains humides parce que ça peut occasionner des brûlures. Je ne me frotte jamais les yeux juste après avoir mis du gel. Pas de gel hydroalcoolique non plus sur les plaies ouvertes, l’eczéma ou du côté des parties intimes ; sinon, vous vous exposez à des irritations. Enfin, pas de gel sur des mains sales ou grasses.
Le gel, on ne le dira jamais assez, reste un produit d’appoint et rien ne remplace un bon lavage des mains (et des poignets) à l’eau claire et avec du savon.
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