D'après une étude réalisée dans toute la France, le variant britannique, plus contagieux, circulait rapidement, dès le début du mois de janvier dans l'Hexagone. Mais depuis, les scientifiques étaient encore dans l'attente des résultats de cette "enquête flash". Objectif : savoir précisément le nombre de variants anglais qui se propageaient sur le territoire.
Cette étude a été bouclée la nuit dernière et a été remise au chef de l'État ce mercredi 27 janvier. Ses conclusions rapportent que cette mutation virale représentait, les 7 et 8 janvier derniers, 3,2% des tests positifs. C'est plus que prévu puisque les chercheurs avaient plutôt estimé 1,4%. Pourquoi ces données sont-elles inquiétantes ? Si l'on fait un rapide calcul, il y avait 770 nouveaux cas de variant anglais, chaque jour, dans notre pays, soit deux fois plus que ce que pensaient les scientifiques.
Depuis l'enquête, cette nouvelle souche de Covid-19 plus contagieuse a eu presque trois semaines de plus pour se répandre. On estime qu'aujourd'hui, elle représenterait 10% des nouveaux cas, soit 2.500 nouvelles contaminations par jour. Un constat qui explique pourquoi le gouvernement reparle sérieusement d'un confinement strict pour ne pas perdre le contrôle de l'épidémie.
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