D'après une annonce de l'OMS, le mercredi 27 janvier, le variant britannique est désormais présent dans 70 pays et territoires, soit 10 de plus qu'au 12 janvier dernier. La mutation détectée en Afrique du Sud s'est elle étendue à 31 pays et territoires, soit 8 pays de plus. Quant au variant brésilien, il a été détecté dans six nouveaux pays, soit huit au total.
Les nouvelles souches observées outre-Manche et en Afrique du Sud ont été jugées plus contagieuses que ne l'était le virus SARS-CoV-2 originellement. Toutefois, le niveau de dangerosité du variant britannique fait encore débat dans la communauté scientifique. Des études sont en cours partout dans le monde pour comprendre pour quelles raisons cette mutation est si contagieuse.
Pour rappel, le Premier ministre Boris Johnson a indiqué, le 22 janvier, que celle-ci était aussi plus mortelle, une létalité de 30 à 40% supérieure par rapport au virus classique. Cependant, les chercheurs estiment que les données qui ont mené à cette conclusion sont limitées. L'OMS, elle aussi, reste prudente : "Les résultats sont préliminaires, et d'autres analyses sont nécessaires pour corroborer" ces résultats, indique l'agence dans son bulletin.
Si ces variants inquiètent, leur essor est un phénomène normal. Ces derniers sont des versions différentes du coronavirus d'origine, qui apparaissent avec le temps sous l'effet de diverses mutations. À noter que de nombreuses mutations du Sars-CoV-2 ont été détectées depuis son apparition, mais la grande majorité sont sans conséquence. Certaines donnent toutefois un avantage au virus pour sa survie, avec une plus grande transmissibilité.
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