Coronavirus : le Haut conseil de la santé publique défavorable à l'hydroxychloroquine

Le Haut conseil de la santé publique recommande ce mardi 26 mai de "ne pas utiliser l’hydroxychloroquine (seule ou associée à un macrolide) dans le traitement du Covid-19."

Une étude française de l'INSERM nie toute l'utilité de l'hydroxychloroquine

Crédit : GERARD JULIEN / AFP

Coronavirus : pourquoi la chloroquine est retirée des essais cliniques

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C'est une nouvelle déconvenue pour l'hydroxychloroquine, molécule présentée comme certains comme un remède possible contre la Covid-19 mais qui s'est avérée finalement inefficace, voire dangereuse. Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) recommande de ne plus utiliser l’hydroxychloroquine (seule ou associée à un macrolide) contre le coronavirus, ce mardi 26 mai.

Par ailleurs, l'instance chargée de conseiller le ministre de la Santé estime qu'il est nécessaire d'évaluer le "bénéfice/risque de l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans les essais thérapeutiques" et de "renforcer la régulation nationale et internationale des différents essais évaluant l’hydroxychloroquine dans la Covid-19."

Il y a quelques jours, une étude mondiale menée sur 96.000 patients atteints de la Covid-19 a conclu que les 15.000 qui ont reçu de l'hydroxychloroquine ont un risque significativement plus élevé de mourir que ceux qui n’en ont pas pris (+ 34%) et de développer un rythme cardiaque irrégulier, une arythmie (+ 137%). D'autres études avaient déjà mis en cause son efficacité.

En conséquence, samedi dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran avait demandé au Haut conseil de la santé publique de revoir les conditions de prescription de l'hydrocychloroquine sous 48 heures. Ce lundi 25 mai, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris la décision de suspendre temporairement les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine.

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