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Coronavirus : la hausse de la circulation dans le Sud-Ouest préoccupe le gouvernement
"Cette évolution défavorable est particulièrement marquée dans les Pyrénées-Atlantiques, où l'incidence a progressé de près de 80% sur une semaine", a précisé Gabriel Attal ce mercredi 2 juin.
Des gens portant le masque à Biarritz (Pyrénées Atlantiques).
Crédit : GAIZKA IROZ / AFP
Si la situation sanitaire s'améliore globalement sur l'ensemble du territoire, une partie de la France, où la circulation du virus est repartie à la hausse, préoccupe le gouvernement. Il s'agit du Sud-Ouest et notamment des régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ce mercredi.
"Si le niveau global de la circulation du virus est comparable à celui du début de l'automne dernier, des signaux d'alerte se font jour dans certains territoires", a déclaré Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres. "En Nouvelle-Aquitaine, nous constatons des hausses parfois sensibles de la circulation du virus", avec un taux de reproduction qui "est repassé au-dessus de 1, ce qui signifie que l'épidémie gagne de nouveau du terrain", a-t-il averti.
Le porte-parole a également souligné que "cette évolution défavorable est particulièrement marquée dans les Pyrénées-Atlantiques, où l'incidence a progressé de près de 80% sur une semaine", et "dans une moindre mesure en Charente-Maritime, dans le Lot-et-Garonne, en Charente, dans les Landes et en Gironde".
L'accélération de la vaccination est une "victoire importante sur l'épidémie" selon Attal
"C'est un signal d'alerte", a souligné Gabriel Attal, qui appelle à ne "pas baisser la garde", tout en précisant que le niveau de circulation du virus restait "modéré". Le nombre de malades en réanimation dans l'hexagone est passé sous la barre des 3.000 dimanche, pour la première fois depuis fin janvier.
À propos de la vaccination, ouverte depuis lundi à l'ensemble des personnes majeures, le porte-parole du gouvernement a qualifié d'"exploit inédit" et de "victoire importante sur l'épidémie" le fait que soit franchie ce mercredi "la barre symbolique des 50% d'adultes ayant reçu une première injection". Au total, 26,176 millions de personnes ont reçu au moins une première dose (soit 39,1% de la population totale et 49,8% de la population adulte), selon des chiffres publiés par le ministère de la Santé, mardi 1er juin.
"La semaine dernière, nous avons frôlé les 700.000 injections sur une journée et battu deux fois le record du nombre d'injections en 24 heures", a salué Gabriel Attal, en remerciant notamment "les professionnels de santé et les élus locaux". Toutefois, il a appelé à la "vigilance" les personnes ayant reçu une première dose, qui "n'offre pas une protection vaccinale complète".
