Le nombre de nouveaux cas ne cesse de progresser en Mayenne. Selon l'agence sanitaire Santé publique France, le département qui compte désormais plusieurs foyers de Covid-19 a dépassé le seuil d'alerte. 50,1 nouveaux cas pour 100.000 habitants y ont été détectés en 7 jours. Une campagne de tests massive est en cours dans le département.
À titre de comparaison, la Guyane, fortement touchée, a un taux de 332,3 nouveaux cas pour 100.000 habitants. C'est largement au-dessus du seuil d'alerte fixé à 50 selon les données émises par Santé publique France mardi 14 juillet. Mais il est en baisse par rapport à la semaine précédente.
En Seine-Saint-Denis, la situation évolue également. L'incidence, autrement dit le nombre de cas détectés en une semaine pour 100.000 habitants, se situait le 11 juillet au dessus du seuil de vigilance, fixé à 10 cas pour 100.000 habitants.
Sur la semaine du 28 juin au 4 juillet, ce taux était inférieur à 10 nouveaux cas sur 100.000 habitants dans tous les départements de France métropolitaine sauf pour la Mayenne (45/100.000).
L'incidence est l'un des indicateurs de surveillance de l'évolution de l'épidémie. En font également partie le taux de positifs aux tests de diagnostic virologique et le taux de reproduction effectif (R) qui correspond au nombre moyen de personnes qu'un malade contamine.
Quand en moyenne une personne infectée en infecte moins d'une, l'épidémie régresse. Si elle en infecte deux autres (R=2), l'épidémie se diffuse, si elle en infecte une (R=1), l'épidémie se maintient. Cet indicateur est légèrement reparti à la hausse en France métropolitaine (R= 1,05).
Selon les données de Santé publique France mises en ligne mardi soir, les départements avec le plus grand nombre de personnes hospitalisées par rapport à leur population sont la Guyane, les Hauts-de-Seine et l'Indre. En Mayenne, on a observé un doublement du nombre de personnes hospitalisées, passé de 8, il y a une semaine à 16 au 14 juillet.
Santé Publique France précise qu'un délai pouvant aller jusqu'à 9 jours peut intervenir dans la remontée du nombre de cas par les laboratoires et agences régionales de santé, et que les données transmises sont provisoires et peuvent être corrigées ultérieurement.
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