Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, s'est exprimé ce lundi 20 juillet sur France Info au sujet de la situation de la France face à la crise sanitaire. Malgré certains "signes inquiétants", il explique qu'"à ce stade, nous sommes très loin" d'une deuxième vague.
Le ministre se veut rassurant, tout d'abord en évoquant les moyens de dépister le virus. "Nous sommes capables à l'échelle du pays de faire" 700.000 tests par semaine, assure-t-il, soit 100.000 par jour. De plus, des "barnums de test" sont déjà mis en place dans les aéroports, pour tester les voyageurs étrangers.
Prenant l'exemple de Roissy, Olivier Véran prévoit une capacité de 2.000 tests par jour. Or, au quotidien on parle de "plus de 20.000 personnes qui arrivent chaque jour". Ce ne sont donc que 10% des arrivants qui peuvent être testés. Sans oublier que ces dépistages ne sont pas obligatoires.
Le ministre des Solidarités et de la Santé annonce également un nombre de clusters actifs compris "entre 400 et 500", en forte hausse donc. Il revient sur ce chiffre et parvient à le nuancer : "Il suffit que vous ayez un cluster de 20 ou 30 personnes personnes pour que ça fasse flamber vos paramètres, sans que ce soit le reflet d'une dynamique d'une épidémique très forte".
Selon Santé publique France, le nombre de nouvelles hospitalisations est en baisse cette dernière semaine. Celles-ci sont passées de 646 à 606, ce chiffre reste tout de même assez stable.
"Ce sont les Français qui détiennent les clés du combat contre le virus, c'est l'application des gestes barrières", déclarait le ministre de la Santé sur France Info. Parmi ces gestes barrières, on pense au port du masque, à la distanciation mais aussi aux tests pour se faire dépister.
Le nombre de dépistages en hausse constante, 13% de plus depuis la dernière semaine, démontre une certaine responsabilité collective de la part des Français. Malgré un "relâchement" assumé par Olivier Véran, cet outil permet de canaliser l'épidémie. De plus, "aujourd'hui sur 100 personnes que nous testons, 99 n'ont pas le virus" précise le ministre.
Au début de l'épidémie, les stocks de masques chirurgicaux et FFP2 disponibles en France posaient problème. La France ne disposait pas d'équipement suffisant pour protéger le personnel soignant et encore moins pour les habitants.
Aujourd'hui, ce problème n'est plus d'actualité. "Nous avons des masques en quantité, nous en produisons en quantité et les Français sont équipés en quantité" souligne Olivier Véran. Il précise d'ailleurs la quantité des stocks : "400 millions de masques chirurgicaux" et environ "60 millions de masques FFP2". Il devrait donc y en a voir suffisamment pour faire face à une deuxième vague épidémique, à condition que les gestes barrières soient respectés.
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