La sieste permet de compenser une nuit trop courte et de retrouver de l’énergie, mais pour cela, il ne faut pas la faire n’importe comment. Si on est grognon après une sieste, ça veut certainement dire qu’elle a été, soit trop courte et pas assez récupératrice, soit trop longue et qu’elle nous a plongé dans ce qu’on appelle "l’inertie du sommeil". On parle aussi d’ivresse du sommeil. C’est lorsqu’on a du mal à sortir du sommeil. On n’arrive pas à émerger. Après s’être réveillé, on se sent vaseux et encore somnolent. On peut même avoir l’impression d’être plus fatigué qu’avant d’avoir dormi. De quoi rendre irritable !
Après une sieste prolongée, cette période peut durer entre 15 et 40 minutes. En effet, quand on fait une longue sieste, on entre dans le sommeil profond dont on a plus de mal à s’extraire, ce qui explique les difficultés au réveil. Rappelons-le, le sommeil est constitué de phases successives : du sommeil léger après l’endormissement, puis du sommeil profond, le plus récupérateur, et du sommeil paradoxal, celui des rêves.
La durée idéale de la sieste est de 20 à 30 minutes maximum, en comptant une dizaine de minutes pour le temps d’endormissement, si l’on veut se rafraîchir et se redynamiser. Cela permet d’avoir un effet positif sur les capacités cognitives, la concentration notamment. Et comme on n’entre pas dans du sommeil profond, le réveil est facile. En plus, cette courte sieste permet de ne pas entamer le sommeil de la nuit suivante. On peut régler une alarme pour être sûr de ne pas dormir trop longtemps.
En revanche, pour compenser une dette de sommeil nocturne importante, une sieste plus longue est nécessaire pour bien récupérer. C’est, par exemple, ce qui arrive quand on travaille en horaires décalés, quand on a des nuits très courtes ou de mauvaise qualité. Dans ce cas, il ne faut pas mettre de réveil pour éviter de se réveiller en plein dans une phase de sommeil lent profond. Le mieux, c’est d’attendre un réveil spontané pour se lever. On se sentira beaucoup mieux.
Sauf lorsqu’on a des horaires de travail atypiques, le créneau horaire le plus favorable pour faire la sieste, c’est entre 13 et 15 heures, car on a physiologiquement une baisse de vigilance dans cette période-là. Et contrairement à une idée reçue, même si on n’a pas pris de repas, le besoin de dormir se fait aussi sentir. Il survient en moyenne après sept heures de veille.
D’autres règles sont-elles à respecter ? Si l’on veut faire une courte sieste, on évite le lit ou alors, on s’allonge en restant habillé pour ne pas se mettre en "mode nuit". Après, à chacun de trouver une position qui lui est confortable. Il est important de s’écouter, de voir comment on est au réveil. Si après s’être assoupi, on est plus alerte et de meilleure humeur qu’avant, c’est le signe qu’on a réussi sa sieste.
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