Les préjugés sont nombreux sur la masturbation qui reste taboue chez les femmes, comme chez les hommes. Il s'agit pourtant d'une pratique sexuelle naturelle et bénéfique puisqu'elle permet d'avoir des orgasmes et donc, d'expérimenter un plaisir intense. La masturbation détend... mais ce n'est pas là son seul bienfait.
Plus qu'être bénéfique pour la physiologie, la masturbation sert à mieux appréhender son corps, ses désirs, et ses goûts en matière de sexualité. Tout cela dans la perspective d'être plus à l'aise dans une sexualité partagée.
Souvent, les hommes découvrent cette pratique à l'adolescence et et comprennent qu'il s'agit d'un "plaisir coupable" qu'ils doivent cacher. C'est le cas de Jean-Charles, 36 ans, qui confie : "Le sentiment c'était qu'il ne fallait pas que ça se sache, raconte-t-il. C'est de la pudeur par rapport ça. Y a une notion... Ce n'est pas propre. Il y a un aspect un peu 'sale'". Un sentiment traduisant tout le tabou qui persiste autour de cette pratique sexuelle. Voici donc trois idées reçues à revoir.
Un des préjugés sur la masturbation est qu'elle "rend sourd". C'est faux. Cette pratique sexuelle est loin d'être nuisible, elle est même plutôt... bonne pour la santé. Elle permet tout d'abord de se détendre, nombreux sont les hommes à se masturber avant d'aller dormir par exemple. Elle permet aussi d'éprouver du plaisir seul, plaisir qui a une fonction régulatrice pour le corps. Il a même été prouvé que les orgasmes avaient des bienfaits sur les migraines.
Beaucoup d'hommes ressentent de la culpabilité liée à l'idée que la masturbation est un "plaisir pathologique". C'est également faux. "La masturbation c'est quelque chose de naturel", explique le sexothérapeute Alain Héril. "Le sexe masculin, il se voit donc naturellement les garçons vont aller vers lui le tripoter le découvrir puis mettre en place quelque chose de masturbatoire aux alentours de 11, 12, 13 ans, dans ces eaux-là".
Se masturbe-t-on parce qu'on est frustré ? Non. La masturbation n'est pas un moyen de substitution à autre chose, il s'agit d'une pratique sexuelle à part entière qui permet de mieux se connaître, de se faire plaisir soi-même.
Pour le sexothérapeute Alain Héril, les pratiques masturbatoires sont une sorte de "gammes sexuelles" avant de partager sa sexualité avec un ou une partenaire. "Mieux on connaît son corps, mieux on connaît ses sensations et tout ça, mieux on est avec l'autre parce qu'on se connaît et on peut se présenter à l'autre de manière simple, directe", explique-t-il.
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