Vote de confiance : "La messe est dite, notre décision est irrévocable", affirme Olivier Faure sur RTL

C'est dans un esprit de "politesse républicaine" qu'Olivier Faure va rencontrer François Bayrou, à Matignon ce jeudi 4 septembre. Invité de RTL, le Premier secrétaire du Parti socialiste a laissé peu de place au doute concernant l'issue du vote de confiance au gouvernement. "La messe est dite (...) Il le sait, notre décision est irrévocable", a-t-il déclaré confirmant le vote "contre" ses députés le 8 septembre prochain. "Nous voterons contre la confiance (au gouvernement, ndlr) parce que la confiance a été rompue depuis longtemps".

Selon Olivier Faure, "le projet de budget présenté aux Français est un budget très injuste, récessif et qui pose la question de vouloir mourir, guérit. Ce qui n'est pas la bonne solution".

Tandis que François Bayrou avait adressé une main tendue au PS en se disant "prêt" à négocier sur la suppression de deux jours fériés, le Premier secrétaire du PS a indiqué que c'était insuffisant. 

Un contre-budget et la taxe Zucman

"Le problème, c'est la trajectoire qu'il veut imposer aux Français et à qui il impose ces économies. Je suis favorable à l'idée de réduire les déficits, mais ça ne peut pas être au prix de faire payer, comme c'est le cas aujourd'hui, les salariés, les malades, les retraités, les jeunes qui sont les victimes exclusives du plan Bayrou", a-t-il indiqué. La consigne d'Emmanuel Macron, adressé au chef du gouvernement, de négocier avec les socialistes, restera lettre morte. 

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Les députés socialistes ont déjà tourné la page Bayrou et se projettent dans l'après. Un contre-budget a été présenté avec notamment une mesure visant à taxer les grandes fortunes. "En huit ans, elles ont vu leur patrimoine doubler. C'est la raison pour laquelle nous sommes arrivés avec ce contre plan, en expliquant vouloir mettre en place la taxe Zucman". 

Elle vise à taxer à hauteur de 2% les personnes qui ont plus de 100.000 euros. "Il n'y a en France que 1.800 personnes" qui atteignent ce seuil.

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