Jeudi 23 mars, Philippe Caverivière était face à Olivier Dussopt, ministre du Travail, au lendemain de l'interview d'Emmanuel Macron et alors que les manifestations contre la réforme des retraites se poursuivent. "Macron est gaullien. Il a dit comme le Général qu’il comprenait les gens", lance l'humoriste.
"Il va même plus loin que le général parce qu'il dit 'je vous ai compris, mais je m'en branle", s'amuse Philippe Caverivière. Le Président a assuré que la réforme allait poursuivre son chemin démocratique, tandis que Philippe Martinez a qualifié l’intervention du Président de "foutage de gueule". "à demi-mot, ça veut dire qu’il n'a pas été totalement convaincu", décrypte l'humoriste.
Jeudi 23 mars, 12.000 policiers et gendarmes sont mobilisés partout en France, dont 5.000 à Paris. "Mais ça se passe bien, il n'y a pas de violence. Le seul risque pour la police, c'est que les rats se syndicalisent et manifestent avec la CGT. Là, la police serait débordée parce qu'ils sont six millions quand même", raille Philippe Caverivière.
L'humoriste est revenu sur une anecdote, rapportée par Libération, selon laquelle la police française avait arrêté, menotté et placé en garde à vue deux mineurs autrichiens. "L'ambassade d'Autriche est intervenue [...] Ils ne manifestaient pas vraiment contre la retraite, ils arrivaient de Salzbourg. Ils s'en foutent de la retraite à 64 ans", conclut Philippe Caverivière.