Au lendemain de la prise de parole d'Emmanuel Macron, une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue, jeudi 23 mars. Pour l'occasion, 12.000 policiers et gendarmes sont déployés en France, dont 5.000 à Paris.
Interrogé sur les arrestations jugées arbitraires des forces de l'ordre, Laurent Nuñez, préfet de police de Paris l'a assuré : "Il n'y a pas d'interpellations préventives". Selon lui, les personnes interpellées sont celles qui présentent un risque ou qui ont commis des infractions.
"Le fait de se constituer en groupements en vue de commettre des violences", est une infraction collective, a expliqué Laurent Nuñez, invité de RTL, jeudi 23 mars. Lors de manifestations jugées calmes la nuit précédente, le préfet de police a rapporté que les forces de l'ordre n'étaient pas intervenues.
Certains policiers ont été pointés du doigt pour des gestes violents. "Je ne me défausserai pas. Ce sont des actes extrêmement minoritaires", a soutenu le préfet de police, qui a indiqué que des rapports administratifs étaient systématiquement demandés pour comprendre le contexte.
Un coup de poing aurait ainsi été asséné à un manifestant. "Cet individu n'a pas été blessé", a assuré Laurent Nuñez. Toutefois, des manifestants dénoncent une "intimidation" des forces de l'ordre, à l'image de Marine, interrogée par RTL. Placée en garde à vue, elle a estimé que cela pouvait "donner un coup de frein" à la mobilisation.
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