"Cent jours d'apaisement". Lors de son allocution télévisée, le président de la République a tenté de se réconcilier avec Français après la promulgation de la très impopulaire réforme des retraites. Toutefois, alors qu'il entame un tour de France des régions, Emmanuel Macron a été accueilli par des manifestants munis de casseroles. Une "fête de la musique avant l’heure", ironise Philippe Caverivière, "il ne manquait plus que Jack Lang".
"Avant dans les révolutions, on guillotinait et maintenant, on tape sur des casseroles. C’est à cause de Sandrine Rousseau et des féministes : même les révolutions sont déconstruites", affirme l'humoriste. Pourtant, ce concert improvisé en son déshonneur n'a pas dû plaire au président qui a affirmé que les casseroles ne feront pas avancer la France.
Ce jeudi 20 avril, il se rend à Ganges, dans l'Hérault, pour visiter un collège et parler de la revalorisation du salaire des enseignants. "Il va découvrir qu’il a, non pas 30 millions d’amis, mais 50 millions d'ennemis !" affirme Philippe Caverivière, puisque 75 % de la population française s'était positionné en défaveur de la réforme. "Alors Emmanuel, si vous allez à la rencontre d’artisans locaux, évitez tout ce qui est couteliers !", conseille le chroniqueur.