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Philippe Caverivière : "Restons positif, un gamin qui passe ses journées à dealer, c'est un gamin qui ne passe pas ses journées à regarder TikTok"
La lutte contre le narcotrafic dans la cité phocéenne n'a pas manqué de faire réagir Philippe Caverivière ce mercredi 19 novembre, en présence du maire de Marseille, Benoît Payan.
Philippe Caverivière, le 19 novembre 2025.
Crédit : RTL
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"J'aime Marseille parce que j'aime son club. D'ailleurs, vu leur début de saison, on est en droit de se demander si la consommation de stupéfiants n'est pas à l'origine des très bons résultats de l'OM", a commencé Philippe Caverivière dans sa chronique du 19 novembre. Avant de demander à Thomas Sotto, supporter du Paris FC, si son club de cœur allait bien et était toujours en Ligue 1.
"Alors, on parle partout de la mexicanisation de la délinquance. Je regardais hier soir Mexico 2, l'équivalent de France 2. Ils sont hyper inquiets. Ils parlent d'une marseillisation de la délinquance", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter : "Dans certains quartiers, à Marseille, il y a un élève sur deux qui fait son stage de troisième dans le narcotrafic. Restons positif, un gamin qui passe ses journées dans la rue à dealer, c'est un gamin qui ne passe pas ses journées à regarder TikTok".
Philippe Caverivière en a profité pour rappeler que 240.000 personnes vivraient du narcotrafic, en France. Un chiffre en constante augmentation : "À ce rythme-là, la drogue va bientôt devenir le premier employeur de France. Dans les manifs entre Sud Rail et la CFDT, il y aura un cortège "CGT Narco" qui feront 'Macron, tu es foutu, les dealers sont dans la rue !". Et de conclure : "Après, il ne faut pas tout diaboliser, non plus. Sans la drogue, on n'aurait pas eu certaines œuvres de Baudelaire, de Théophile Gauthier, de Balzac, de Cocteau ou encore de l'immense Françoise Sagan. Sagan, sans la drogue, c'est Evelyne Dhéliat".
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