Le débat a été houleux à l'Assemblée nationale jeudi 8 octobre, alors que des débats avaient lieu concernant l'allongement de la limite l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) de 12 à 14 semaines. Une mesure votée par la majorité LaREM, alors même que le gouvernement jugeait que le sujet n'était pas forcément d'actualité.
Lors des discussions, une prise de parole d'Aurore Bergé, députée de la majorité, a marqué la journée. "Nous sommes dans cet hémicycle un certain nombre de femmes à avoir eu recours à l'avortement" a ainsi confié au micro l'élue des Yvelines, captée par LCP. "Nous n'attendons ni compassion, ni commisération, ni en fait rien, nous attendons que les femmes puissent vivre leur accès à l'avortement sans entrave", a-t-elle appelé.
Elle a ainsi parlé des nombreux obstacles qui aujourd'hui encore sont mis en travers du parcours des femmes souhaitant avorter, alors même que l'IVG est légale.
"Nous avons vécu nous-même des entraves à l'IVG, nous avons vécu des délais qui étaient trop longs. Nous avons vécu des médecins qui nous ont obligé à écouter des battements de coeur", a-t-elle martelé.