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L'IVG est un "parcours du combattant", dit Cécile Muschotti, députée LaREM

INVITÉE RTL - Cécile Muschotti, députée LaREM du Var, a participé à l'élaboration d'un rapport recommandant d'allonger de deux semaines le délai de recours à l'IVG.

Cécile Muschotti, députée LREM du Var.

Crédit : Thomas SAMSON / AFP

Allongement du délai de recours à l'IVG : avorter est un "parcours du combattant", selon Muschotti

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Christelle Rebière - édité par Marie Zafimehy

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18 mois de travail, 25 recommandations. Mercredi 16 septembre, le Sénat a adopté à l'unanimité un rapport préconisant de nouvelles mesures concernant les modalités d'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Parmi elles : celle d'allonger le délai de recours à l'avortement, le faisant passer de douze à quatorze semaines de grossesse. 

Ce rapport qui devrait aboutir à une proposition de loi, est "une juxtaposition de leviers qui doit permettre que ce parcours du combattant n'existe plus, a expliqué Cécile Muschotti, députée LaREM du Var qui a participé à son élaboration, et que le droit d'une femme à l'IVG soit effectif parce que ce n'est absolument pas la réalité."


Dans cette perspective, l'allongement du délai "fait partie" des recommandations, mais il s'ajoute à d'autres préconisations comme celle de permettre aux sages-femmes de pratiquer des IVG chirurgicales. "Il faut savoir que les sage-femmes qui pratiquent les accouchements sont en capacité de pouvoir pratiquer cet acte-là", indique Cécile Muschotti. Il s'agirait qu'un médecin soit disponible en gage de sécurité.

L'impact de la crise sanitaire

Le coronavirus a conduit les parlementaires à prolonger leur rapport. "Nous voulions évaluer les effets d'une crise sanitaire sur l'accès à une demande d'IVG, insiste Cécile Muschotti. En temps normal l'IVG est loin malheureusement d'être considérée comme une urgence (...) alors en temps de crise avec la Covid ça a été plus compliqué, d'où cette notion d'allongement du délai."

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Pendant le confinement, les professionnels de santé avaient déjà alerté sur les conditions d'accès à l'IVG et pointaient le risque d'être contraints de devoir pratiquer des interventions, le délai passé. Le délai de recours à l'IVG médicamenteuse - et non chirurgicale - avait alors été allongé à 9 semaines.

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