1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Un chauffeur de Macron écarté après un refus d'obtempérer à un contrôle
2 min de lecture

Un chauffeur de Macron écarté après un refus d'obtempérer à un contrôle

L'un des chauffeurs du chef de l'État a pris la fuite au volant après avoir commis un excès de vitesse. Il n'a pas été mis à pied mais il a été écarté "à titre conservatoire" de ses fonctions, a indiqué ce dimanche 5 mai l'Élysée.

Des voitures garées à l'intérieur du palais de l'Élysée (photo d'illustration)
Crédit : ludovic MARIN / AFP
Julien Chabrout & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

C'est une nouvelle affaire embarrassante pour l'Élysée. Un gendarme a été écarté "à titre conservatoire" de ses fonctions de chauffeur auprès d'Emmanuel Macron et affecté à d'autres missions, a indiqué ce dimanche 5 mai l'Élysée, attendant l'issue d'une procédure judiciaire pour "refus d'obtempérer" lors d'un contrôle de police pour excès de vitesse. 


"L'agent n'exerce plus les fonctions de conducteur" mais il n'a pas été mis à pied. Il reste en effet au sein du groupement de sécurité du président de la République (GSPR) où il "a été affecté à des missions de sécurité", a précisé l'Élysée à l'AFP, confirmant une information de Mediapart révélée samedi 4 mai. 

Selon Mediapart, le chauffeur du Président, dont le nom n'a pas été précisé, a commis un excès de vitesse à Sèvres, à l'ouest de Paris, le 27 février, au volant d'une voiture banalisée du parc de la présidence. Le gendarme, qui n'était pas en service, a refusé d'obtempérer lorsque les policiers ont tenté de l'interpeller au niveau du pont de Saint-Cloud. Ils ont toutefois pu relever le numéro d'immatriculation du véhicule. 

Le gendarme sera jugé en janvier 2020

"Dès que nous avons été informés de ces faits et après leur vérification, l'agent a changé de mission au sein du GSPR, à titre conservatoire dans l'attente de la décision de justice", a précisé l'Élysée. Selon Mediapart, le gendarme sera jugé le 13 janvier 2020 par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre pour "refus d'obtempérer", une infraction passible de trois mois de prison et de 3.750 euros d'amende. 

À lire aussi

"Nous attendons la procédure judiciaire (sollicitée auprès du Parquet) afin d'avoir tous les éléments pour prendre au niveau de sa formation administrative de rattachement une sanction administrative adaptée. Il va de soi que si cette personne était condamnée il serait bien évidemment mis fin à son affectation à l'Élysée", a affirmé l'Élysée. 

Cet épisode intervient après l'affaire Alexandre Benalla, ancien proche collaborateur du Président remercié fin juillet, trois mois après avoir été impliqué dans des violences à l'encontre de manifestants du 1er mai 2018. Par ailleurs, mis en cause par l'enquête du Sénat sur l'affaire Benalla, le chef du GSPR, Lionel Lavergne, sera remplacé à compter du 18 mai par le colonel de gendarmerie Benoît Ferrand dans le cadre du "déroulement normal de sa carrière", dit l'Elysée.    

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte