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Séminaire gouvernemental : Emmanuel Macron a remonté les bretelles de ses troupes

Info RTL INFO RTL - Le chef de l'État n'a pas apprécié "l'ambiance goûter à la campagne" de cette réunion de travail censée acter la mise en oeuvre de ses annonces.

Emmanuel Macron, le 9 avril 2019

Crédit : Ian LANGSDON / POOL / AFP

Pauline De Saint-Rémy - édité par Léa Stassinet

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Le chef de l'État n'est de toute évidence pas satisfait de ce qu'il se passe depuis ses annonces de jeudi 25 avril. La séquence "mise en oeuvre de ces chantiers" lancée le lundi suivant par le Premier ministre avec notamment l'organisation d'un séminaire gouvernemental ne l'a pas franchement convaincu, voire l'ambiance "goûter à la campagne" qui lui serait revenue selon l'un de ses interlocuteurs n'est pas pour rien dans son énervement. 

Il faut dire que "le continuum de vigueur nécessaire n’était pas au rendez-vous", pour reprendre les mots hyper prudents d'un participant. Bref, Emmanuel Macron est colère et ça s'est d'abord vu hier matin en conseil des ministres : "Il nous a bien secoué la gueule", m'a confié un membre du gouvernement. 

En substance c'est moins de blabla et plus d'actes qu'a demandé le chef de l'État. Mieux que des actes, il veut des résultats. "Il nous a dit 'Je vais vous juger maintenant', ce n'était pas un coup de gueule mais une demande de changement de braquet et de méthode avec plus de terrain", disait un poids lourd du gouvernement. Il n'empêche, "on a eu droit à une menace de remaniement à peine voilée", m'a assuré l'un de ses collègues. 

J'ai dit que rien ne serait comme avant donc je veux que rien ne soit comme avant

Emmanuel Macron aux parlementaires de la majorité

Rebelote hier soir, alors qu'Emmanuel Macron recevait 70 parlementaires de la majorité à l'Élysée. Les membres des commissions de lois des deux chambres avaient été invités au départ pour parler de la réforme constitutionnelle, mais ils ont eu droit au passage à un point sur les annonces et le suivi des réformes : "On ne peut pas être dans le camp des installés" leur a lancé le président. "J'ai dit que rien ne serait comme avant donc je veux que rien ne soit comme avant", a-t-il ajouté. 

À écouter aussi

Une impatience présidentielle "plutôt saine" selon un ministre qui lui-même désespère de voir ses collègues "s'embourgeoiser" et traumatisés qu'ils sont par la crise des "gilets jaunes" ne pas plus monter au front pour faire de la politique et défendre le chef de l'État. Un seul exemple, la conférence territoriale et sociale, "si ce n'est pas porté dès le début ça ne marchera pas. Ça touche à 2 sujets, le climat et le chômage sur lesquels on ne peut pas avancer seul et là ils sont là à se demander qui ils vont inviter" m'a lancé le même ministre. Et de prévenir : "Le macronisme ça ne fonctionne que si ça bouge, dès qu'on ne pédale plus, ça se casse la gueule".

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