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Sébastien Lecornu
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
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Tout juste arrivé, déjà sur le départ. Sébastien Lecornu a présenté, ce lundi 6 octobre, sa démission à Emmanuel Macron qui l'a accepté. L'annonce de la composition de son gouvernement, dimanche, avait provoqué beaucoup de remous, y compris au sein du "socle commun".
Dans la liste, se trouvaient onze ministres démissionnaires, comme Gérald Darmanin, Agnès Pannier-Runacher ou Catherine Vautrin et quelques revenants, comme Bruno Le Maire ou Aurore Bergé.
Bruno Retailleau, qui gardait pourtant son portefeuille au ministère de l'Intérieur, s'était insurgé publiquement contre cette composition qui "ne reflétait pas la rupture promise", ulcéré notamment par la nomination de l'ex-LR Bruno Le Maire au ministère des Armées.
Le chef des LR avait convoqué le comité stratégique de LR ce lundi 6 octobre au matin, jetant le doute sur un retrait d'un gouvernement alors mort-né. L'UDI s'était également désolidarisé du "bloc central" en indiquant que "les choix effectués par le Premier ministre" redonnaient "à l'UDI sa liberté".
Avec Les Républicains disposés à se retirer du nouveau gouvernement, Sébastien Lecornu se trouvait dans une position intenable. Celui qui devait prononcer mardi, à l'Assemblée nationale, son discours de politique générale était également menacé par ses oppositions. La chute prochaine du gouvernement était inévitable.
La France insoumise a déjà annoncé son intention de déposer une motion de censure, si le Premier ministre refusait de se soumettre au vote de confiance. Une motion susceptible de recevoir le soutien du PS et du Rassemblement national.
Olivier Faure, le patron du PS, a fait savoir dans L'Opinion que cela pourrait se faire dès le discours de politique générale. De son côté, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, avait déclaré sur BFMTV, quelques heures avant l'annonce du gouvernement, qu'elle ne voyait pas "d'autre chemin que la censure".
Après cette tentative ratée d'un nouveau gouvernement, le Rassemblement national a invité le président de la République à dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale, et provoquer ainsi de nouvelles élections législatives. "Il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale", a-t-il réagi.
De son côté, la France insoumise a demandé "l'examen immédiat" de la motion de destitution de Macron
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