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Les trois principales têtes de liste aux régionales en Occitanie : Aurélien Pradié (LR), Carole Delga (PS) et Jean-Paul Garraud (RN)
Crédit : AFP
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Le Rassemblement National est-il vraiment en embuscade en Occitanie ? En tous cas, le parti est donné en tête au premier tour des élections régionales avec 33%. Toutefois, au second tour, les sondages donnent la victoire à la candidate socialiste sortante.
Petit à petit avec les municipales, la poussée du Rassemblement National dépasse désormais le littoral languedocien. Alors Jean-Paul Garraud, tête de liste du Rassemblement National, sans en avoir la carte, compte bien sur cette dynamique. "Depuis 2015, il s'est passé beaucoup de choses. L'évolution électorale est allée dans notre sens. Les électeurs qui s'apprêtent à voter pour M. Pradié (LR, ndlr), pour M. Terrail-Novès (LaREM, ndlr), il faut qu'ils sachent en réalité qu'ils vont faire gagner Mme Delga (PS, ndlr). Et quant à elle, elle actionne le seul levier qu'il lui reste, c'est-à-dire celui du front républicain, toujours faire peur. Et ce levier ne fonctionne absolument plus", plaide le candidat RN.
Le jeune député lotois, Aurélien Pradié, emmène la liste les Républicains. Et le Rassemblement National, il veut s'y attaquer façon castagne. "On est dans le droit, je le dis sans mauvais jeu de mots. Le Rassemblement National est représenté par des imposteurs politiques. Jean-Paul Garraud a été député UMP, il a été foutu dehors par les électeurs en Gironde, et parce qu'il a été battu, il est allé à la soupe auprès du Rassemblement National. Qu'on ne m'explique pas que c'est une affaire de valeurs, de conditions, non. Ce sont des comportements politiques misérables", lâche le député LR.
Plus modéré, l'ex-Républicain Vincent Terrail-Novès porte désormais les couleurs LaREM. "Je crois que lorsque quand on s'occupe des gens, qu'ils en ont conscience, ils ne se réfugient pas dans ce vote qui au final qui est un vote je dirais plus de désespoir, de sonnette d'alarme, qu'un vote d'adhésion. Et donc il faut aussi rappeler les électeurs à cette raison. Nous pouvons agir, et moi, comme j'ai agi en tant que maire, je veux agir pour la région. Et c'est l'action qui nous permettra de lutter contre le Rassemblement National", argumente le candidat LaREM.
Et la présidente sortante, la socialiste Carole Delga, en appelle au front républicain convenu : "Je vais vous rappeler ce qu'a fait le Parti socialiste dans les autres régions, qui a pris sa responsabilité. En région Paca ou en région Hauts-de-France, quand il y a eu le péril de l'extrême droite, nous nous sommes tout simplement retirés. Et j'aimerais à ce moment-là que d'autres partis démontrent, dans les faits, le même attachement pour la République."
En 2015, le Front National et Debout la France avait culminé à 36%. Cette année, le dernier sondage crédite le Rassemblement National de 33% d'intentions de vote. L'Occitanie devrait donc garder sa couleur, celle des briques de Toulouse.
Vous ne les avez pas entendu dans ce reportage, mais sont également candidats :
- Carole Delga, PS
- Vincent Terrail-Novès, LaREM
- Aurélien Pradié, LR
- Jean-Paul Garraud, RN
- Antoine Maurice, EELV, l’Occitanie naturellement
- Myriam Martin , LFI, Occitanie populaire
- Jean-Luc Davezac, OPN-DEC, Occitanie écologiste et citoyenne
- Malena Adrada, LO, Faire entendre le camp des travailleurs
- Anthony Le Boursicaud, DIV, Bastir en Occitanie
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