Réforme des retraites : la 17e motion de censure contre le gouvernement a-t-elle des chances de passer ?
Les députés examinent ce lundi une nouvelle motion de censure déposée par la Nupes, après que la représentation nationale n'a pas pu s'exprimer jeudi dernier sur l'abrogation de la retraite à 64 ans.
Les répercussions politiques de la bataille des retraites continuent de se faire sentir. Élisabeth Borne va faire face ce lundi 12 juin à la 17ᵉ motion de censure déposée contre son gouvernement.
Pour la Nupes c'est un baroud d'honneur, la motion de censure initiée par les insoumis sera défendue par la socialiste Valérie Rabault pour marquer l'unité de la gauche contre ce qu'elle appelle le coup de force démocratique du gouvernement. Le groupe RN la votera aussi, a annoncé Sébastien Chenu au grand Jury sur RTL et il a appelé Les Républicains à faire de même.
"Ou les Républicains sauvent la tête d'Emmanuel Macron et Éric Ciotti pourra aller prendre le thé avec Emmanuel Macron tranquillement la semaine prochaine. Ou les Républicains font un choix de courage et s'affirment comme un parti d'opposition, se mobilisent et votent cette motion de censure dans l'intérêt des Français", a estimé le vice-président RN de l'Assemblée nationale.
Mais les 19 voix LR qui avaient voté la censure en mars manqueront cette fois à l'appel, tous comme celles des députés LIOT. Elisabeth Borne était donc sereine hier sur France 3.
"On verra s'il y a une majorité alternative au Parlement. Régulièrement, une partie des oppositions nous amène à démontrer qu'il n'y a pas de majorité alternative", a ironisé la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne. Cela devrait donc être une petite victoire d'étape pour la Première ministre.
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