PS : Olivier Faure annonce un Congrès en juin et se déclare candidat à sa succession

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a annoncé ce dimanche 16 février la tenue d'un Congrès du PS en juin prochain, et qu'il se présenterait à sa succession après déjà sept ans à la tête de sa formation politique. 

"Je souhaite qu'au premier semestre, nous puissions en terminer avec ce congrès et que nous puissions bien trancher les lignes", a-t-il déclaré sur le plateau de France 3, assurant avoir informé les "chefs" des différentes sensibilités du parti que "ce sera en juin". Et d'ajouter : "Je serai candidat à ma propre succession parce que je souhaite aller jusqu'au bout de ce que nous avons entrepris et permettre de retrouver la gauche, retrouver les électrices et les électeurs qui nous ont fait défaut."

Interrogé sur la demande de l'ancien président François Hollande de laisser la place, Olivier Faure a répondu que ce dernier souhaitait "le renouvellement en revenant lui-même, se proposant pour être la nouvelle tête du Parti socialiste", qu'il a déjà dirigé pendant dix ans. "Je crois que ce n'est pas tout à fait ce que nous avons entrepris depuis sept ans et je ne crois pas que ce soit aussi la volonté des socialistes", a-t-il poursuivi.

À Marseille, lors du dernier congrès début 2023, les résultats de son élection comme Premier secrétaire avaient été contesté par son concurrent, Nicolas Mayer-Rossignol. Finalement, ce dernier, partisan d'une ligne anti-LFI, avait été nommé Premier secrétaire délégué.

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Dans ses propres rangs, Olivier Faure est contesté en interne par une ligne souhaitant la rupture définitive avec La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon. 

Jean-Luc Mélenchon qui, dans un entretien ce dimanche à La Tribune, a par ailleurs enterré l'"alliance toxique" avec le Parti socialiste. "On ne peut avoir pour alliés des gens qui ont pour activité principale de nous tirer dans le dos", a estimé le triple candidat à la présidentielle.

"Le PS a refusé cinq motions de censure et sauvé Bayrou. Ce ne sont plus nos alliés." Si les Socialistes "veulent être des partenaires, ce sera dans l'action et s'ils cessent d'aider ce gouvernement à survivre", a-t-il ajouté.

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