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Présidentielle : en 2017 et 2012, que disaient les sondages à sept mois du vote ?

Il y a cinq ans, aucun sondage ne donnait Emmanuel Macron vainqueur, alors que la liste des candidats était encore loin d'être définitive.

Illustration d'une personne qui vote à Marseille le 20 juin 2021.
Crédit : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
Vincent Derosier - édité par Victor Goury-Laffont
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Il ne reste plus que sept mois, jour pour jour, avant l'élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 10 avril 2022. Si l'échéance s'approche, les intentions de vote à une telle distance du scrutin ont tendance à évoluer.

Sept mois avant l'élection de 2017, les sondages n'annonçaient pas Emmanuel Macron vainqueur. À l'époque, tous les candidats n'étaient pas encore connus. Souvenez-nous de septembre 2016 : François Hollande peut encore être candidat, Emmanuel Macron, lui, ne l'est toujours pas. Les sondages lui donnaient cependant entre 16 et 18%, et la guerre frontale avec François Hollande était déclarée, qu'il décrivait comme étant dans une situation de "fébrilité extrême" et comme manquant "de tempérament".

À droite, Alain Juppé est alors donné vainqueur de la primaire. François Fillon, le futur candidat, lui, est loin dans les sondages. Et puis, tout s'emballe. François Hollande renonce à se présenter le 1er décembre. La suite, on la connait : François Fillon se noie dans le PenelopeGate, et Emmanuel Macron l'emporte face à Marine le Pen.

Plus de clarté en 2012

En septembre 2011, en revanche, la situation est un peu plus claire. Dominique Strauss-Kahn est disqualifié dès le mois de mai, et à gauche, François Hollande, "monsieur 3%",  est devenu le favori de la primaire, et s'y voit déjà.

Nicolas Sarkozy est alors un président impopulaire. Les sondages le donnent perdant si François Hollande gagne la primaire. Mais, malgré les affaires qui le rattrapent, le président remobilise son électorat et les sondages se resserrent jusqu'au bout, mais en vain, puisque François Hollande l'emporte au mois de mai.

Sept mois avant, on commence parfois à distinguer la possible photo finale, mais cela reste trop tôt. Il y a le naufrage des sondeurs le 21 avril 2002, mais il y a aussi l'exemple de 2007, d'après Christele Craplet de l'institut BVA : "on pressentait déjà fortement une dynamique autour de Nicolas Sarkozy, mais c'est plutôt au mois de janvier que les choses se cristallisent réellement". 

Des soutiens, de l'argent, une popularité auprès des Français… Tout cela est essentiel, mais pas suffisant pour crier victoire à sept mois de la présidentielle.

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