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Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé au micro de RTL sur l'affaire Kessaci.
Crédit : RTL
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Mehdi Kessaci, 20 ans, a été assassiné à Marseille le 13 novembre dernier. Il était le petit frère d’Amine Kessaci, figure marseillaise engagée dans la lutte contre le narcotrafic. D’après les premiers éléments de l'enquête, le crime visait le frère "sans histoire" du militant, identifié publiquement et très exposé en raison de ses prises de position.
Mais où en est l’enquête ? Interrogé ce vendredi 12 décembre au micro de RTL, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a assuré : "L’enquête se poursuit, je ne peux pas vous en révéler, ça relève d’une procédure judiciaire. Mais comme à chaque fois, on trouvera les auteurs".
Avant de saluer le travail "des enquêteurs et de la police judiciaire partout sur le territoire national, et notamment à Marseille, qui ont mis en place la méthode proactive, c’est-à-dire quand ils détectent des risques de passage à l’acte, ils interpellent en amont les auteurs de règlements de compte."
Les propositions politiques se multiplient pour renforcer la lutte contre le narcotrafic. L’ancien Premier ministre Édouard Philippe a évoqué l’idée d’un "état d’urgence narco", qui permettrait de déployer des moyens dérogatoires au droit commun. À Marseille, le candidat RN Franck Allisio, lui aussi, a réclamé l’instauration d’un état d’urgence.
Pour Laurent Nuñez, ces propositions ne correspondent pas à la réalité des dispositifs déjà en place. "L’état d’urgence existe, il est permanent. Cette année, le Président de la République a mis cette menace au même niveau, en termes d’organisation des services, qu’au niveau de la lutte contre le terrorisme. Autrement dit : le décloisonnement, un pilotage centralisé, la création d’un parquet national en matière de criminalité organisée. L’état d’urgence existe aujourd’hui avec l’organisation qui est la nôtre et qui est très forte. L’état d’urgence, sur un plan juridique, comme l’entend Allisio, n’a évidemment aucun sens."
Interrogé sur le manque de moyens, Laurent Nuñez a affirmé que l’État renforçait chaque année ses dispositifs. "Depuis 2017, on n’a pas cessé d’augmenter les effectifs. Au projet de loi de finances pour 2026, il est impératif pour nous qu’il soit voté. On crée 700 emplois nouveaux en matière d’investigation judiciaire, dont 300 iront uniquement sur le narcotrafic. Donc les moyens et la détermination sont là."
Avant de conclure : "bataille après bataille il faut gagner cette guerre contre le narcotrafic".
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