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Dermatose dans une ferme en Ariège : 500 manifestants et quatre interpellations annonce Laurent Nuñez sur RTL

Les gendarmes ont repris, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 décembre, la ferme en Ariège touchée par la dermatose et transformée en camp retranché par des agriculteurs depuis mercredi.

Laurent Nunez, le 12 décembre 2025 sur RTL

Crédit : rtl

Dermatose dans une ferme en Ariège : 500 manifestants et quatre interpellations annonce Laurent Nuñez sur RTL

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Dermatose dans une ferme en Ariège : 500 manifestants et quatre interpellations annonce Laurent Nuñez sur RTL

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Thomas Sotto - édité par Jérémy Descours

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Le déblocage de la ferme située à Bordes-sur-Arize, dans l'Ariège, a nécessité l'intervention des forces de l'ordre dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 décembre 2025. Lors de l'intervention, les gendarmes ont dû faire face à 500 manifestants, essentiellement "des agriculteurs, des éleveurs et aussi quelques dizaines de militants de la mouvance ultra-gauche" précise, ce vendredi, Laurent Nuñez sur RTL. 

"Il y a eu des incidents assez violents", ajoute le ministre de l'Intérieur qui annonce quatre interpellations. "Il n'y a pas eu de blessés à ma connaissance. L'opération a été menée, ça s'est passé dans la durée. Et puis ensuite, les forces de l'ordre ont pu accéder à l'exploitation pour que les opérations puissent débuter", poursuit l'ancien préfet de Paris. 

Sur ces quatre interpellations, une personne a été placée en garde à vue, a annoncé le parquet de Foix, pour "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions et dégradations de biens".

Depuis le mercredi 10 décembre, des centaines d'agriculteurs sont rassemblés - à l'initiative de la Coordination rurale (un syndicat proche de l'extrême droite) - autour de cette exploitation touchée par un cas de dermatose. Les manifestants s'opposent à l'abattage des 207 bovins recensés dans cette ferme ariégeoise. Une procédure systématique lors d'une contamination. "C'est une mesure de protection, d'abord, de notre élevage de bovins", a rappelé Laurent Nuñez au micro de RTL

Jeudi, dans la soirée, les deux éleveurs ont finalement donné leur autorisation d'euthanasier le troupeau selon le préfet de l'Ariège. Une information contestée par les membres de la Coordination rurale du Tarn-et-Garonne. Le président de la Chambre d'agriculture de l'Ariège a affirmé, ce vendredi sur RTL, que les euthanasies auront bien lieu. 

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