Ça y est, c'est enfin officiel. Valérie Pécresse représentera Les Républicains lors de la prochaine élection présidentielle après sa victoire face à Éric Ciotti lors du congrès de la droite.
Elle l'avait déjà annoncé. Si elle est élue en avril prochain, Valérie Pécresse entamera son mandat par "quatre grandes réformes de structures pour baisser les dépenses et diminuer la pression fiscale". Ces quatre réformes concernent "la retraite à 65 ans, la dégressivité des allocations-chômage, la débureaucratisation du pays et une décentralisation avec un lâcher-prise de l'État pour supprimer les doublons". Pour cela, elle souhaite "supprimer 150.000 postes dans l'administration administrante", avec trois priorités : "protéger, éduquer, soigner, avec là où il le faut des postes supplémentaires pour la justice, l'éducation et les soins", expliquait-elle sur le site de l'Opinion.
Pour l'ancienne ministre du Budget sous Nicolas Sarkozy, "les dépenses doivent baisser". Alors pour cela, elle propose "de ramener la dette en 2027 au niveau actuel" et de faire "45 milliards d'euros d'économies, auxquelles j'ajoute 15 milliards de recettes de privatisation. L'État n'a pas vocation à rester actionnaire minoritaire d'entreprises concurrentielles", précisait-elle toujours lors de cette interview.
Toujours en matière d'économie, la présidente de l'Île-de-France souhaite augmenter de 10% les salaires nets des travailleurs gagnant moins de 3.000 euros net par mois. Mais Valérie Pécresse a d'autres piliers, notamment en matière de société et d'immigration. Lors du premier débat entre les cinq candidats, le 9 novembre, elle exposait sa vision de la France.
Mais la candidate LR entamera aussi son mandat par un déplacement symbolique à la Fondation Jacques Chirac en Corrèze, qui s'occupe d'enfants handicapés, avec pour objectif de "mettre fin au scandale de ces millions de nos compatriotes qui vont à l'étranger pour se faire soigner".
Sur l'immigration, thème principal de son adversaire Éric Ciotti et défenseur de la théorie du "grand remplacement", Valérie Pécresse se veut plus mesurée. Elle souhaite la mise en place d'une loi pour instaurer "des quotas par métiers et par pays" et ne veut plus du "droit du sol automatique" à 18 ans, mais plutôt "d'un acte de volonté et une garantie d'assimilation". Et dernier point, elle veut que l'obtention de la carte de séjour soit conditionnée à la maîtrise du français.
Sur la politique familiale, Valérie Pécresse veut rétablir les allocations universelles familiales dès le premier enfant. La candidate de la droite expliquait vouloir remettre "des allocations universelles de politique familiale au premier enfant et j'augmenterai celles au deuxième enfant", car elle constatait une baisse de "10% des naissances en 10 ans". La présidente de la région Île-de-France veut faire de même "sur les pensions alimentaires que touchent les femmes séparées". "Je n'accepte pas qu'elles soient fiscalisées", dénonce-t-elle.
En matière d'écologie, Valérie Pécresse estime que la France est face à "un défi climatique colossal" car le dérèglement climatique "est dans tous les territoires de France". La candidate veut en "priorité" fixer l'objectif de "zéro carbone en 2050". "Il faut marcher sur deux pieds : les énergies renouvelables et le nucléaire, car on n'arrivera pas à se passer du nucléaire", précisait-elle.
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