Présidentielle 2022 : Pouvoir d'achat, retraites… les dossiers chauds qui attendent Macron

Reconduit à l'Élysée pour 5 ans, Emmanuel Macron doit désormais faire face à une France fracturée politiquement. Pour les premiers mois de son 2e mandat, le chef de l'État va devoir s'atteler à quelques dossiers brulants. "J'ai conscience que ce vote m'oblige pour les années à venir", a-t-il déclaré dimanche soir au Champ-de-Mars après sa victoire, promettant de "trouver une réponse" pour ceux dont "la colère et les désaccords les ont conduits à voter" pour Marine Le Pen. 

Alors, à quoi le président de la République va-t-il s'attaquer en premier lieu ? Emmanuel Macron a d'abord en ligne de mire les législatives en juin prochain. 50 jours pour une nouvelle campagne, un délai inédit entre la présidentielle et le premier tour des législatives. 

La grande réforme annoncée est celle, très contestée, des retraites. La mise en route s'annonce délicate avec l'objectif de porter l'âge de départ à 65 ans d'ici 2031. Les concertations devraient être lancées fin juin, après les législatives, avec l'objectif de présenter la réforme au Parlement à l'automne pour une application dès 2023, indique un membre du gouvernement.

Guerre en Ukraine

Alors que Vladimir Poutine a adressé ses félicitations à Emmanuel Macron, lui souhaitant du "succès" pour son nouveau mandat, le chef de l'État devra avancer sur le conflit en Ukraine, qui entre dans son troisième mois. Dimanche 17 avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré avoir invité le locataire du palais de l'Élysée à se rendre en Ukraine afin de voir que les forces russes commettent actuellement un "génocide". "Félicitations à @EmmanuelMacron, un vrai ami de l'Ukraine, pour sa réélection!", a tweeté en français le président Volodymyr Zelensky dimanche soir. 

Pouvoir d'achat

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27/05/2022 à 07:00 - 03m44s

Enfin, le pouvoir d'achat était l'un des grands axes avancés par Marine Le Pen pour essayer de damer le pion à Emmanuel Macron. Le chef de l'État, qui lors du débat de l'entre-deux-tours, se définissait comme le "président du quotidien", devra également traiter ce dossier. "Des millions de nos compatriotes se sont portés vers son parti et son projet parce qu'elle (Marine Le Pen ndlr) a donné le sentiment qu'elle répondait au problème de pouvoir d'achat. Mais ses réponses ne sont pas viables. Une ambiguïté s'est créée, mais je pense que les fondamentaux de l'extrême droite sont là", expliquait-il. 

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