1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Présidentielle 2022 : comment expliquer l'abstention estimée à 28% ?
2 min de lecture

Présidentielle 2022 : comment expliquer l'abstention estimée à 28% ?

ÉCLAIRAGE - Comment expliquer un tel désintérêt des urnes ? Le fait que toutes les zones soient en vacances scolaires en même temps a-t-il eu un effet ?

Un homme à Bachos, en Haute-Garonne, le 24 avril 2022
Crédit : Valentine CHAPUIS / AFP
Présidentielle 2022 : comment expliquer l'abstention estimée à 28% ?
00:03:35
Grégory Fortune
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

Sans atteindre le record de 1969 (31,1%), l'abstention devrait tourner autour de 28% selon les premières estimations de Harris et des principaux instituts. C'est davantage qu'en 2017 (25,44%), lors de la première édition du duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, et que lors du premier tour le 10 avril (26,31%). 

Le taux de participation à 17h était contenu à 63,23% soit deux points de moins qu'en 2017 (65,30%). Et le désintérêt pourrait aussi se traduire par un regain du contingent de bulletins blancs et nuls, qui avait déjà dépassé la barre des 4 millions en 2017. Comment expliquer un tel désintérêt des urnes ? Le fait que toutes les zones soient en vacances scolaires en même temps a-t-il eu un effet ?

"Ça n'aide pas effectivement, estime Aurélie Herbemont, du service politique de RTL, même si on a eu un record de procurations qui ont été établies. Mais je pense que cette explication des vacances n'est pas suffisante. On voit quand même un désaveu qui s'accentue à l'égard des politiques ces dernières années".

Au fond, c'est l'histoire qui se réécrie

Pierre-Hadrien Bartoli, directeur des études politiques de Harris

"Au fond, c'est l'histoire qui se réécrie, ajoute Pierre-Hadrien Bartoli, directeur des études politiques de Harris. Comme en 2017, on a à nouveau une baisse de la participation : plus de gens qui s'abstiennent au second tour, leur candidat de premier tour n'a pas été qualifié, ils ont du mal à trouver une forme de compromis, à trouver un second choix et décident de laisser aux autres de sélectionner le ou la future Présidente".

Pour Benjamin Morel, docteur en sciences politiques, il y a "deux phénomènes essentiels" à observer. "Le premier est assez classique, structurel : on a une baisse de la participation depuis le record post-2002, en 2007. Depuis, on a une érosion qui est assez continuelle. Le deuxième élément c'est qu'il y a une abstention de plus en plus voulue, c'est à dire une partie de l'électorat qui ne se reconnaît pas forcément dans cette offre politique de second tour. On pense évidemment à une partie de l'électorat Mélenchon".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte