Il n'est pas officiellement candidat à l'élection présidentielle mais pourtant Arnaud Montebourg a déjà lancé des consultations en vue de 2017. Avec son appel pour construire un "grand projet alternatif pour la France", l'ancien ministre du Redressement productif cherche à "bâtir dans les mois qui viennent un programme en s'adressant à tous les Français qui souhaitent peser sur le destin de notre Nation et de notre continent", comme il l'expliquait lors de l'ascension du Mont-Beuvray.
À l'antenne de RTL, Arnaud Montebourg a fixé à "cet été" le moment où il annoncera s'il se présente ou non à l'élection présidentielle. Mais en attendant, il a commencé à distiller des idées à l'antenne de France Inter, ce mercredi 8 juin. Il évoque la possibilité de faire du Sénat "une assemblée tirée au sort, sans pouvoir législatif puisqu'il n'a pas de représentativité, mais avec un rôle de contrôle", au lieu "d'être une institution de fin de carrière". D'après lui, "on peut associer aujourd'hui les citoyens à la méthode de gouvernement pour reconstruire la confiance détruite". Il rappelle avoir déjà testé ce système en Saône-et-Loire et assure qu'il a fonctionné.
Autre proposition : "La suppression du pouvoir de nomination du président de la République (...) Il faut lui retirer des pouvoirs de nomination des postes-clés. On les confierait au ministre". Arnaud Montebourg cherche à limiter "l'effet de cour" à l'Élysée. Les ministres seraient donc "chefs de leur administrations" et nommeraient leurs collaborateurs. Il prône aussi une "organisation de la responsabilité de chaque ministre, mise en cause par les députés mais sans motion de censure sur le gouvernement. Exemple, Cahuzac". L'objectif est de mettre en place des "contre-pouvoirs, la souveraineté nationale pourrait décider".
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