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Gérald Darmanin lance son mouvement et met en garde Michel Barnier contre toute hausse d'impôts

À Tourcoing, Gérald Darmanin a mis en garde Michel Barnier sur la question des impôts. Il a affirmé qu'il ne soutiendrait pas un gouvernement qui les augmenterait.

Gérald Darmanin lors de sa rentrée politique.
Crédit : FRANCK CRUSIAUX / AFP
Nathan Joubioux & AFP
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À l'occasion de sa rentrée politique, Gérald Darmanin est reparti à l'offensive. À Tourcoing (Nord), l'ancien ministre de l'Intérieur, non retenu dans le gouvernement Barnier malgré son envie de Quai d'Orsay, a organisé, ce dimanche 29 septembre, sa rentrée politique.


Avec un parterre de choix mêlant camp présidentiel et droite, son camp d'origine : Gabriel Attal et Xavier Bertrand, repartis après le déjeuner, Hervé Marseille, Édouard Philippe ou encore Élisabeth Borne. Côté gouvernement Barnier, les ministres Sébastien Lecornu (Armées), Maud Bregeon (porte-parole) ou encore Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique) avaient fait le déplacement.

L'occasion de se positionner pour 2027 ? "On verra bien, c'est très loin", répond Gérald Darmanin au micro de RTL, qui donne une réponse de Normand. "J'ai beaucoup de respect pour Édouard [Philippe]. On aura l'occasion d'y revenir, mais d'abord, je pense que les idées sont une chose importante. En tout cas pour ma part, ce n'est absolument pas un concurrent. Je pense que la venue collective, aujourd'hui, de plein de personnalités différentes est positive", a-t-il jugé. 

Mise en garde de Michel Barnier

Pour Gérald Darmanin, cette rentrée était surtout l'occasion de remettre un peu de pression sur Michel Barnier sur la fiscalité. "Je soutiens le gouvernement de Michel Barnier nommé par le président de la République". "Mais je sais que nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts : cela serait contraire à tout ce que nous avons fait de positif pour les Français", a-t-il lancé.

À écouter aussi

"J'entends qu'elle ne concernerait, cette hausse d'impôts, que les plus aisés des Français, mais l'argent des plus aisés doit aller dans la création d'emplois, pas dans les caisses publiques", a plaidé l'ancien ministre.

Vendredi, Michel Barnier a promis de protéger "de toute augmentation fiscale" ceux "qui travaillent, qui produisent", et évoqué une contribution "exceptionnelle et temporaire" de "ceux qui peuvent contribuer" à l'effort de redressement des finances publiques, alors que le déficit public risque de dépasser les 6 % du produit intérieur brut cette année.

Ce week-end, 27 députés EPR, le groupe présidentiel à l'Assemblée, ont publié un texte dans La Tribune pour s'opposer à toute augmentation des impôts et appeler à poursuivre les réformes en faveur du plein emploi (autour de 5 % contre 7,3 % actuellement), telle que celle de l'assurance chômage.

Suppression de la prime d'activité, 1 % handicap et versement social unique

Gérald Darmanin a, en outre, annoncé la création d'un "lieu de réflexion, que tout le monde peut rejoindre", baptisé "Populaires". Il ne s'agit ni d'un parti politique, ni d'un courant au sein du parti présidentiel Renaissance, a précisé son entourage.

"Notre immense responsabilité est d'écrire, pour l'avenir, le récit social du bloc central", a expliqué l'élu du Nord, pour qui ce "bloc central" est "en rupture avec les personnes modestes, les Français populaires, les travailleurs". Or "personne ne peut accepter le naufrage démocratique de la France populaire qui se jette dans les bras de la démagogie communautaire des extrêmes qui nous divisent, laissant le p'tit blanc voter pour Le Pen et le p'tit Beur voter pour Gaza", a-t-il lancé.

Il a également distillé quelques propositions, à commencer par la "préférence aux travailleurs" qu'il oppose à la "préférence nationale" du Rassemblement national, la suppression de la prime d'activité qui serait transformée en baisses de charges pour alimenter une "augmentation raisonnable du Smic", la création d'un 1 % handicap sur le modèle du 1 % logement... 

L'ancien ministre souhaite également que le gouvernement mette rapidement en place le versement social unique, promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2022, qu'il souhaite voir limité à 75 % du Smic "pour que jamais plus, ne pas travailler rapporte autant que l'effort de travailler".

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