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Les infos de 18h - Hausse d'impôts sur les sociétés, taxe sur les rachats d'actions... les pistes de Barnier pour limiter le déficit
À deux jours de son discours de politique générale, Michel Barnier continue d'étudier les pistes pour limiter le déficit. Plusieurs options ont émergé.
Michel Barnier en 2022
Crédit : Sebastien SALOM-GOMIS / AFP
Le discours de politique générale de Michel Barnier à l'Assemblée nationale sera le grand rendez-vous politique de la semaine. Ce mardi 1er octobre, le nouveau Premier ministre présente sa feuille de route, préparée en séminaire gouvernemental, vendredi, avec un équilibre difficile à trouver, puisque de multiples lignes rouges ont été dressées au sein de sa propre coalition.
Parmi ces lignes rouges, il y a celle du refus de toute hausse d'impôts. Le gouvernement doit pourtant trouver 30 milliards d'euros. Selon les pistes consultées par Le Monde, l'impôt sur le revenu ne sera pas élargi, mais cela n'exclut pas une hausse d'impôts pour les plus riches.
Car, vendredi, Michel Barnier prévenait : "Le gouvernement fera appel à ceux qui peuvent contribuer à l'effort de manière exceptionnelle et temporaire". Les grands groupes pourraient donc être amenés à mettre la main à la poche avec une contribution exceptionnelle sur leur bénéfice, soit une hausse de l'impôt sur les sociétés sous forme de sur-taxe, comme cela avait été fait 2017. Ce choix pourrait rapporter 8 milliards d'euros l'an prochain, selon le quotidien.
L'autre piste évoquée est une taxe sur les rachats d’actions, afin de taxer les entreprises achetant une partie de ses actions avant, le plus souvent, de les annuler, augmentant ainsi la part de chaque actionnaire. Il s'agirait donc de taxer ces rachats. Emmanuel Macron l'avait déjà évoqué sans que ce soit mis en place.
Le document consulté par Le Monde parle également d'élargir le bonus/malus écologique qui pénalise les propriétaires de voitures trop polluantes en CO2. Autant de pistes qui peuvent trouver leur place, mardi, dans le discours de politique générale de Michel Barnier avant la présentation du budget, autour du 9 octobre.
À écouter également dans ce journal...
Frappes à Beyrouth - Le corps sans blessure de Hassan Nasrallah a été retiré des décombres, ce dimanche, révèle Reuters. Selon des médias israéliens, le chef du Hezbollah se trouvait dans un endroit sans ventilation, mais du gaz serait entré dans la pièce, tuant Nasrallah par asphyxie. Après avoir largué 80 bombes de 1 tonne chacune, l'armée israélienne a continué de bombarder le Liban, ce dimanche, visant notamment des dépôts d'armes. Les autorités libanaises ont annoncé que 14 secouristes sont morts sous les bombardements israéliens. Près d'un million de personnes pourraient avoir été déplacées par les frappes israéliennes sur le Liban, le plus grand déplacement de population de l'histoire du pays, selon le Premier ministre libanais, Najib Mikati.
Autriche - Après la débâcle d'il y a cinq ans, l'extrême droite est revenue en force aux législatives en Autriche, s'acheminant, si les premières estimations se confirment, vers un succès historique. Le Parti de la Liberté (FPÖ) Herbert Kickl obtient 29,1% des suffrages, soit un bond de 13 points comparé au précédent scrutin de 2019, selon les projections publiées à la clôture du vote.
Gérald Darmanin - "Nous serons nombreux à ne pas pouvoir soutenir un gouvernement qui augmenterait les impôts", a lancé Gérald Darmanin lors de sa rentrée politique dimanche à Tourcoing (Nord). "Je soutiens le gouvernement de Michel Barnier nommé par le président de la République", a-t-il lancé, jugeant qu'une augmentation des impôts "serait contraire à tout ce que nous avons fait de positif pour les Français".
