Nicolas Sarkozy devait rester dormir dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre entre ses deux jours de garde à vue le 20 et 21 mars dernier. C'est ce qui avait été décidé dans un premier temps, avant que l'ancien Président ne soit autorisé à rentrer chez lui pour la nuit.
Vers 20 heures, les policiers lui font savoir que sa garde à vue va être reconduite et qu'il va dormir sur place. Nicolas Sarkozy ne montre aucune réaction particulière, mais son avocat Thierry Herzog découvre que son client va devoir dormir sur une simple chaise.
On demande à l'avocat d'aller chercher quelques affaires de rechange, ainsi qu'une couverture et un oreiller. Thierry Herzog téléphone alors à Carla Bruni-Sarkozy, l'épouse de l'ancien Président, qui propose de se déplacer pour aider son mari si cela est nécessaire.
Lorsque les juges arrivent à Nanterre et découvrent la situation, ils craignent que l'image de Nicolas Sarkozy dormant sur une simple chaise soit mal interprétée. Ils vont s'isoler pour délibérer, et autorisent finalement l'ancien chef de l'État à rentrer dormir chez lui, après avoir donné sa parole qu'il reviendrait en garde à vue le lendemain à 7h30.
Nicolas Sarkozy avait été convoqué par le juge Serge Tournaire une quinzaine de jours avant la garde à vue, par téléphone, le magistrat étant soucieux d'éviter les fuites dans la presse. Dès qu'il est arrivé à Nanterre, il a été pris en charge par trois policiers qui se sont relayés pour l'interroger.
Le programme était chargé : pas moins de 200 questions préparées à l'avance par les juges. Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité marquer de pause dans cet interrogatoire. Les questions ont été posées et reposées, ce qui est toujours le cas dans ce genre d'interrogatoire.
Les policiers ont également été surpris par l'attitude de l'ancien président. Lui qui a déclaré qu'il vivait "l'enfer de la calomnie dans cette affaire" est resté imperturbable, ni irrité, ni abattu. Simplement pressé d'en finir le plus vite possible.
Nicolas Sarkozy est mis en examen pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de détournement de fonds libyens" et placé sous contrôle judiciaire, dans l'affaire du financement libyen présumé de sa campagne de 2007, qu'il nie.
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