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Nicolas Sarkozy s'est expliqué sur TF1 après sa mise en examen
Crédit : TF1
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Nicolas Sarkozy s'est adressé aux Français. Sur le plateau du 20 heures de TF1 jeudi 22 mars, l'ancien chef de l'État est venu se défendre. Il avait été placé en garde à vue à l'issue de sa garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen par le régime de Mouammar Kadhafi de sa campagne électorale de 2007.
Pour la troisième fois en quatre ans (l'affaire des écoutes et l'affaire Bygmalion), l'ex président de la République est donc inquiété par la Justice. Cette fois, ce sont sous les chefs d'accusation de "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de détournement de fonds libyens" qu'il devra répondre devant les juges. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
C'est par ces mots que l'ancien président de la République a commencé sa défense face à Gilles Bouleau. "Je dois aux Français la vérité : je n'ai jamais trahi leur confiance", a-t-il déclaré avec aplomb.
Sur TF1, l'ancien Président a témoigné de "la profondeur de (son) indignation". Il a ensuite suivi la ligne de défense développée dans Le Figaro le matin même.
"Aucun élément nouveau n'a été produit" contre lui lors de sa garde à vue, a-t-il dit, assurant avoir répondu aux questions des enquêteurs "sans être jamais à un moment en difficulté". "Je n'avais (jusqu'alors) connaissance d'aucun élément puisque je n'avais pas accès au dossier", a expliqué Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy a aussi dénoncé l'absence de preuve matérielle dans le dossier qui le vise : "Je n'ai pas l'intention de céder un centimètre de terrain à cette bande. Je ferai triompher mon honneur""
"C'est la France, c'est la fonction (présidentielle) qui est en cause", a déclaré l'ancien président de la République en précisant que "la politique, c'est fini" mais que "la France, ce ne sera jamais fini" pour lui.
Il n'a pas eu de mots assez durs pour les "monstruosités" proférées par Khadafi et "sa bande", "des assassins, des criminels, des délinquants", pour le "sinistre" intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine - qu'il a cependant indiqué avoir rencontré deux fois - ainsi que pour le site d'informations Mediapart et son patron Edwy Plenel. Selon Nicolas Sarkozy, dans cette affaire, "il n'y que la haine, la boue, la médiocrité, la calomnie".
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