"Il sait que c'est sa faute" : Dominique Pelicot est "meurtri" par l'éclatement de sa famille, confie son avocate sur RTL

Invitée de RTL Midi, Me Béatrice Zavarro, avocate de Dominique Pelicot, explique comment le condamné vit les divisions de sa famille qui ont suivi le procès hors-normes des viols de Mazan.

Me Béatrice Navarro, avocate de Dominqiue Pelicot, se confie sur RTL, ce vendredi 5 septembre 2025.

Crédit : Capture d'écran

Béatrice Zavarro, avocate de Dominique Pelicot : "L'éclatement de la famille le meurtrit, il sait que c'est sa faute"

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Béatrice Zavarro, avocate de Dominique Pelicot : "L'éclatement de la famille le meurtrit, il sait que c'est sa faute"

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Ce vendredi 5 septembre, Béatrice Zavarro, invitée de RTL Midi se confie, plusieurs mois après le terme du procès de son client Dominique Pelicot, condamné à 20 ans de prison ferme assortis d'une peine de sûreté des deux tiers dans l'affaire des viols de Mazan. Le procès du septuagénaire et des cinquante accusés de viol aggravé, tentative de viol et d'agression sexuelle, s'est tenu à la cour criminelle du Vaulcuse, en décembre 2024.

"Il est meurtri par ce qu'il entend, de ce que la presse en fait l'écho de la division familiale et de la séparation mère-fille", explique Me Zavarro sur son client.

Caroline Darian, la fille du couple Pelicot a souhaité ne plus s'adresser à sa mère Gisèle. Une nouvelle qui marque le principal intéressé. "C'est l'éclatement de la famille qui le meurtrit. Il sait que c'est sa faute, mais il aurait pu penser ou envisager que l'enfant et la maman restent un clan uni face à lui. Voir que même au sein de ce clan uni, ça se divise. C'est compliqué pour lui", raconte l'avocate.

"Rien n'est indéfendable : on ne défend pas le fait, on défend l'homme, explique Me Zavarro. Un homme déraille, un homme dérape, et on défend l'homme qui est passé à l'acte, quelque soit l'acte", précise l'avocate. Cette dernière raconte également le premier sentiment éprouvé lorsqu'elle a été confrontée à l'homme de 72 ans, décrit comme un "Monsieur Tout-le-Monde" par son entourage.

"Quand je rencontre M.Pelicot pour la première fois, je me dis que c'est un grand-père, et quand je sais le permis de prévention qui m'a été donné pour lui rendre visite, je me dis qu'il y a un vrai décalage entre ce que je vois et ce que je sais et entre ce que je vois et ce que j'apprends, raconte l'avocate. Le paradoxe de ce dossier, c'est qu'on est en total décalage avec ce qu'on peut imaginer initialement quand on rencontre M. Pelicot et tous ces hommes".

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