Soupçons de financement libyen : la garde à vue de Nicolas Sarkozy a repris

Après quelques heures de suspension dans la nuit du 20 au 21 mars, la garde à vue de Nicolas Sarkozy a repris dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.

Nicolas Sarkozy

Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI AFP

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Débutée hier, la garde à vue de Nicolas Sarkozy a repris ce mercredi 21 mars au matin, dans l'enquête sur des soupçons de financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne présidentielle de 2007, ont indiqué des sources proches du dossier.

L'ex-président de la République est arrivé peu avant 8 heures dans les locaux de l'office anticorruption à Nanterre près de Paris, a constaté un journaliste de l'AFP. Mardi, son audition débutée dans la matinée avait été interrompue vers minuit. À l'issue de cette garde à vue, susceptible de durer jusqu'à 48 heures, il peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.

Les enquêteurs vont continuer à l'interroger sur les nouveaux éléments de preuve dans l'affaire des soupçons d'un financement libyen de sa campagne de 2007 et notamment ces sommes d'argent en liquide qui auraient transité au sein de l'UMP ainsi que les témoignages de dirigeants libyens qui attesteraient d'un financement de la campagne de l'ancien président.

Brice Hortefeux, fidèle parmi les fidèles, était lui aussi interrogé mais en tant de "suspect libre", protégé par son immunité parlementaire. Il est sorti peu avant 23h30 en twittant : "Les précisions apportées doivent permettre de clore une succession d'erreurs et de mensonges".

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