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Municipales 2020 : Michèle Rubirola tête de liste de l'Union de la gauche à Marseille
La médecin de 63 ans bénéficie du retrait officiel, lundi 7 janvier, du président du groupe socialiste au conseil municipal de la ville, Benoît Payan.
Michèle Rubirola, la maire de Marseille
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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C'est donc l'élue Michèle Rubirola qui aura la lourde tâche de rafler à la droite la cité phocéenne en mars prochain. La sexagénaire a été désignée comme tête de liste du Printemps Marseillais, une liste d'union de la gauche allant du Parti socialiste aux Insoumis, pour briguer la succession du maire LR Jean-Claude Gaudin aux municipales de cette année, a annoncé le mouvement, mercredi 8 janvier.
Un "choix du consensus" qui sera soumis à l'approbation des membres du mouvement, jeudi 9 et vendredi 10 janvier, lors d'un vote par internet et physique, dans les locaux du journal La Marseillaise.
Michèle Rubirola, 63 ans, est médecin dans un centre de santé publique du quartier populaire de la Rose, dans le 14e arrondissement de Marseille. Propulsée tête de liste du Printemps Marseillais après le retrait officiel, lundi, de Benoît Payan, le président du groupe socialiste au conseil municipal de Marseille, longtemps considéré comme favori, elle a officiellement le soutien de l'ensemble des partis de gauche marseillais, et notamment de La France insoumise, via Sophie Camard, la suppléante de Jean-Luc Mélenchon, député des Bouches-du-Rhône.
Samia Ghali et Stéphane Ravier également candidats
Dans un communiqué mardi soir, la désormais tête de liste du mouvement a appelé ses "ami-e-s d'Europe Ecologie les Verts à faire preuve de responsabilité", soulignant la "nécessité absolue de se rassembler" pour proposer une alternative aux Marseillais après un quart de siècle de présence de Jean-Claude Gaudin à l'hôtel de ville de la deuxième ville de Marseille.
Les autres principaux candidats à la mairie de Marseille sont le sénateur Stéphane Ravier pour le RN, la présidente du département et de la métropole Aix-Marseille Martine Vassal pour les Républicains, le sénateur Bruno Gilles en dissident LR, Yvon Berland, l'ancien président de l'université Aix-Marseille, pour LREM, et la sénatrice Samia Ghali, élue sous l'étiquette socialiste mais désormais en rupture de ban avec le parti.
Au premier tour des municipales, le 15 mars, les listes du Printemps Marseillais pourraient affronter d'autres listes écologistes dans les huit secteurs de la ville, EELV ayant décidé début octobre de partir seul à l'assaut de la mairie de Marseille, avec Sébastien Barles, 46 ans, ancien attaché parlementaire européen, pour chef de file.
