Dans le sillage de la France, le Liban observera une journée de deuil national à l'occasion des obsèques de Jacques Chirac, le lundi 30 septembre prochain. Selon l'Agence nationale de l'information, "les drapeaux seront mis en berne [...] et les programmes de télévision et de radio modifiés".
L'ancien président français entretenait des liens particulièrement forts avec le Liban et son ancien chef du gouvernement, Rafiq Hariri, décédé dans un attentat à Beyrouth en 2005. Le fils de ce dernier a d'ailleurs rendu un hommage sincère à Jacques Chirac, le jour de sa disparition. Il a admis avoir ressenti "une très grande tristesse", celle "que j'ai sentie quand j'ai perdu mon père".
"L'ami des jours difficiles" a titré vendredi en Une le quotidien francophone libanais L'Orient-Le Jour, rappelant le combat mené "becs et ongles" par Jacques Chirac pour permettre au Liban à se "libérer" de la "tutelle syrienne". "Jacques Chirac, l'homme du Tribunal spécial pour le Liban", a, de son côté, écrit le plus vieux quotidien arabophone du pays, Annahar, en faisant référence au rôle de Chirac dans la création d'un tribunal chargé d'enquêter sur l'assassinat de personnalités libanaises opposées au régime syrien.
L'actuel Premier ministre libanais, Saad Hariri, a quant à lui qualifié l'ex-chef d'État français d'"ami du Liban".
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