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Nicolas Sarkozy.
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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C'est l'un des livres les plus attendus de la fin de l'année 2025. Mercredi 10 décembre sortira en librairies Le Journal d'un prisonnier, nouveau livre de Nicolas Sarkozy dans lequel l'ancien chef de l'État retrace ses 21 jours passés derrière les barreaux de la prison de la Santé.
Dans cet ouvrage, Nicolas Sarkozy réserve quelques piques au personnel politique. Et Emmanuel Macron n'est pas épargné, à en croire les quelques extraits que s'est procuré RTL.
Il évoque notamment un rendez-vous de "deux heures en tête-à-tête" avec le chef de l'État, le vendredi avant son incarcération. "Je découvris avec stupeur que le président venait de réaliser que j'allais être incarcéré dans quatre jours. Rien n'avait été anticipé, en tout cas dans son esprit", écrit Nicolas Sarkozy.
"Il me parut sincèrement troublé, voire choqué par cette perspective", poursuit celui qui a été condamné en première instance le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs.
"J'étais tout à la fois touché par son émotion et interloqué par cette surprise non feinte. Il développa alors une énergie impressionnante, sympathique mais qui m'apparut à la fois trop tardive et surtout assez brouillonne. Son inquiétude portait principalement sur ma sécurité en milieu carcéral. Il était bien temps de s'en préoccuper !"
Nicolas Sarkozy écrit encore : "Il m'interrogea sur le délai d'audiencement de la demande de mise en liberté que mes avocats déposeraient dès mon incarcération. On lui avait parlé de trois semaines et il considérait que ce délai était trop long."
"Emmanuel Macron me rappela dès le lendemain pour me dire que je devais changer d'établissement pénitentiaire car ma sécurité ne pouvait être garantie à la Santé", abonde l'ancien président de droite.
Mais Nicolas Sarkozy raconte refuser : "Je lui précisai même que je n'accepterais 'aucun traitement de faveur', toute modification étant susceptible de provoquer une polémique".
"Emmanuel Macron demanda au ministre de l'Intérieur de diligenter une évaluation de ma sécurité. Sur cette base, la décision fut prise de mettre deux policiers du service de protection des hautes personnalités dans la cellule mitoyenne de la mienne pour que je sois protégé 24 heures sur 24 par des officiers de police armés."
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