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Gérald Darmanin et Laurent Nuñez sont attendus, ce jeudi 20 novembre, à Marseille.
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
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Laurent Nuñez et Gérald Darmanin sont attendus au tournant, ce jeudi 20 novembre, à Marseille alors que les critiques sur l'engagement de l'État dans la lutte contre le narcotrafic pleuvent depuis l'assassinat de Mehdi Kessaci, le 13 novembre dernier.
Les ministres de l'Intérieur et de la Justice ont décidé de se déplacer sur le terrain où ils devront certainement répondre aux mises en cause du maire de la cité phocéenne, ce mercredi.
Sur RTL, Benoît Payan a en effet dénoncé le relâchement de l'État, depuis un an, sur cette question du narcotrafic. "J'avais une préfecture de police de plein exercice à Marseille, dans une ville qui est en pointe sur les questions de narcotrafic. Mais quelqu'un a eu la bonne idée, l'année dernière, de supprimer à Marseille le préfet de police".
L'édile marseillais - qui accuse Bruno Retailleau d'être responsable de cette suppression de poste - affirme que "l'accent a été mis autour de la poursuite permanente des personnes en situation irrégulière". Et de poursuivre : "Je pense que la doctrine d'emploi des forces de l'ordre depuis un an n'a pas été la bonne".
Face aux critiques, le gouvernement a donc lancé une contre-attaque à tous les étages. À l'Elysée, Emmanuel Macron, par la voix de la porte-parole Maud Bregeon, se défend d'avoir négligé la protection de la famille Kessaci.
"J'entends la colère, mais je ne peux pas laisser dire que rien n'a été fait. Les services de la place Beauvau sont extrêmement vigilants à protéger toute personne qu'il doit être", a insisté la porte-parole.
Lors du Conseil des ministres, ce mercredi, Emmanuel Macron a également fustigé "les bourgeois des centres-villes qui financent parfois le narcotrafic".
Au sujet des effectifs de police à Marseille, les chiffres officiels montrent, qu'entre 2016 et 2023, le nombre de policiers a effectivement baissé de 7,5%. Quant au nombre d'enquêteurs - ceux qui luttent contre le narcotrafic - selon les informations de RTL, il a augmenté avant de revenir à leur niveau d'il y a 10 ans.
Au Sénat, ce mercredi, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a assuré que la lutte contre le trafic de drogues restait une priorité. "Nous allons poursuivre cette guerre sans relâche. Nous gagnons des batailles, mais la guerre est loin d'être gagnée".
Enfin, le président de la région, Renaud Muselier (Renaissance) a renvoyé le maire de Marseille à ses polémiques sur RTL. "Je ne crois pas une seule seconde, compte tenu de la DZ mafia qui a prospéré dans cette ville, de tout ce qui s'est passé, de toute la décrépitude de la ville en ce qui concerne la sécurité, que ce soit la faute de la police nationale", répond le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
"C'est surtout Benoît Payan qui n'est pas au rendez-vous. Ce garçon est indigne", poursuit-il. Pour rappel, le premier tour des élections municipales est dans quatre mois.
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