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"L'État a décidé du jour au lendemain" : sur RTL, Payan dénonce la décision de Retailleau de supprimer le préfet de police "de plein exercice" à Marseille

Le maire de Marseille a critiqué la décision de Bruno Retailleau, à l'époque ministre de l'Intérieur, de ne plus doter la ville de Marseille d'un préfet de police de plein exercice.

Benoît Payan, dans le studio de RTL, le 19 novembre 2025

Crédit : RTL

"J'ai reçu 402 menaces de mort" : sur RTL, le maire de Marseille Benoît Payan demande à l'État "plus de moyens" contre le narcotrafic dans sa ville

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"J'ai reçu 402 menaces de mort" : sur RTL, le maire de Marseille Benoît Payan demande à l'État "plus de moyens" contre le narcotrafic dans sa ville

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Thomas Sotto & Marie-Pierre Haddad

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Au lendemain de la réunion autour d'Emmanuel Macron sur la lutte contre le narcotrafic à Marseille, après l'assassinat de Mehdi Kessaci, Benoît Payan a dénoncé la suppression du poste de préfet de police, dédiée à la ville. Invité de RTL ce mercredi 19 novembre, le maire de Marseille, membre du Parti socialiste jusqu'en 2020, a expliqué que cette préfecture de police "de plein exercice" existait "depuis 12 ans". 

"Quelqu'un a eu la bonne idée l'année dernière de supprimer à Marseille le préfet de police (...) L'État a décidé du jour au lendemain, pour je ne sais quelle raison", a-t-il dénoncé, indiquant avoir "émis tous les doutes par écrit et par oral", au moment de l'annonce de cette décision. 

Qui en est à l'origine ? "C'était Bruno Retailleau", à l'époque ministre de l'Intérieur, a indiqué le maire de Marseille. "Comment peut-on décider dans une ville comme Marseille de supprimer un préfet de police de plein exercice ?", se désole-t-il. "Des résultats" commençaient "à arriver", a-t-il ajouté.

"Un relâchement sur la question du narcotrafic"

Mais "depuis six semaines", "je sens que les choses ne vont pas", a poursuivi Benoît Payan. "Je pense qu'il y a eu un relâchement sur la question du narcotrafic", a-t-il regretté. Au profit "de la poursuite permanente des personnes en situation irrégulière avec 7.500 OQTF délivrées à Marseille", a indiqué Benoît Payan. 

À écouter aussi

Le maire de Marseille - dont la candidature fait peu de doute pour les élections municipales de mars prochain - assure que les chefs de ce narcotrafic qu'il qualifie de "narcoterroristes" "ne sont pas en France et pas à Marseille". "Il nous faut une brigade financière, des relations internationales apaisées (...) Il faut une préfecture de police avec une chaîne de commandement claire, il faut une police judiciaire, il faut de la police scientifique et financière et que le parquet national anti-narcotrafic vienne s'installer à Marseille", a-t-il énuméré.

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